samedi 25 avril 2009

Des Québécois


J'ai croisée mes premiers Québécois aujourd'hui. Un couple, une dame d'une cinquantaine d'années et une plus jeune, dont je n'ai entendu au l'accent et ce que je  crois être une mère et sa fille. Je dis "je crois" parce qu'elles ne se ressemblent pas du tout et que leur conversation a comme une  distance. Anyway. C'est pas mon propos.

Je vais reprendre quelque chose que j'ai pensé depuis longtemps, peut- être depuis que j'ai 10 ou 12 ans. Je vous averti tout de suite, ce n'est pas très gentil comme commentaire. Et c'est quelque chose  partagé par Foglia, pas que cela rende la pensée moins terrible.
Alors voilà.

Les Québécois ne profèrent que des inepties.Voici la citation de Foglia. Pardon pour la longueur. Mais ce mec écrit bien.

L'INTELLIGENCE DES OISEAUX ? Ici, on a eu en pluie cette bordée de la semaine dernière qui a mis tout Montréal de mauvaise humeur. Ici pas de trottoirs glacés, il est vrai, pas de trottoirs du tout. Et ce matin de la neige, mais pas trop, et légère. Pour l'instant un hiver comme j'aime.

Les chevreuils, déjà à court, viennent gratter sous les pommiers sauvages. On n'entend plus les coyotes et pour ce qui est des oiseaux, rien que le commun du volatile, le geai, le junco, le tout venant bruant, l'ordinaire sittelle, la banale mésange, même le cardinal me semble moins rouge qu'avant, et jamais, m'entendez-vous, jamais de pélican.

Dans le dernier numéro de la revue Québec Oiseaux, dans un article sur l'intelligence des oiseaux de Louis Lefebvre, éthologue et prof à McGill, on lit  ? je résume ? que l'intelligence des oiseaux est relative à la grosseur de leur cerveau (pas toujours mais bon, en règle générale) et que la grosseur de leur cerveau est, elle, relative à l'innovation dont doit faire preuve cet oiseau pour se nourrir.

Je me demande s'il n'en va pas ainsi aussi de l'Homme et de sa fiancée. En tout cas, chaque fois que suis revenu d'Inde, du Pakistan, de Chine, du Vietnam, d'Irak, de Syrie, d'Iran, à une certaine époque du Mexique, ou de la Colombie, chaque fois que je revenais au Québec après quelques semaines passées dans ces pays où, pour la majorité de la population, se nourrir et nourrir sa famille est un défi quotidien, chaque fois, comparés à ces gens allumés par leur lutte quotidienne pour survivre, dieu que je ne nous trouvais éteints.

Mais bon, là, ça ce voit moins avec toutes ces belles lumières de Nouel.

Ce commentaire exclu tous les gens qui lisent ce blog, ainsi que  beaucoup d'autres gens, évidemment. Je ne suis pas aussi drastique  dans mes jugements :-)

J'ai pensé ça la première fois où je suis revenu d'un pays où la  langue principale n'est pas le français (c'était l'Espagne je crois),  parce que dans l'avion du retour il y a un tas de québécois qui jasent de choses et d'autres. Comme ça fait un/deux mois que t'es  parti, tu es hyper-sensible au fait que tu comprennes tout ce qu'ils  disent. Et c'est généralement pas grand chose: météo, sièges   d'avion, bronzage, etc.

Du plus profond de mon coeur, j'espère que "tous" les pays sont comme  ça, que c'est juste que je ne comprends pas la langue. Mais maintenant  que mon anglais est de plusse meilleur en plusse meilleur, et que   j'entends des Français souvent autour de moi, un doute commence à  s'insinuer...

Alors je souhaite que tous ceux qui lisent ce blog et qui partiront  voyager sous peu, de même que tout autre en fait, soient   intéressants. Je sais c'est un drôle de souhait, mais faisons en  sorte que le Monde nous considère comme un peuple brillant et cultivé.SVP. Je vais essayer de faire ma part.

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