dimanche 19 avril 2009

De Ubud à Candikuning à Denpasar à Candikunung


Comme c'est le cas une fois de temps en temps, j'ai eu une "mauvaise" journée. Pourtant, ça avait bien commencé. Je me suis levé tôt (pas ben le choix, avec tous ces coqs...) à Ubud. Il faisait chaud, mais agréable. Le plan était de me rendre à Bedugul ou Candikuning, déposer mon sac et alors voir des rizières, marcher dans les montagnes peut-être? Au moins prendre ça relaxe.

Ça devait être environ 1h30 de route. Je suis arrêté en chemin à Tamah Ayun, un assez grand temple, avec des jardins. C'était ok. Pas beaucoup de touristes. Finalement, après un arrêt bakso (soupe avec boulettes de poulet, nouilles, verdure et espèce de motte de riz mushy), je me suis rendu à Candikuning. C'était vraiment agréable se rendre, à zigzaguer dans la montagne, avec la vue de plus en plus en plongé sur les rizière et la température qui descend à quelque chose d'agréable. Jusqu'à ce que je trouve mon hôtel, et que je paie. Et que je réalise qu'après avoir payé l'hôtel, il me restait 110 000 roupies (11$). Pas vraiment bon. Je demande pour un ATM proche. Pas d'ATM proche. Et je ne me rappelais pas en avoir vu en route... sauf à Ubud... Damn...

Alors je suis parti en moto. Frustré contre moi-même, de m'être habitué au comfort des villes/villages touristiques où il y a toujours des ATMs. Finalement, j'ai roulé pendant 1h30, jusqu'à Denpasar je crois, jusqu'à LA VILLE! pour finalement trouver un ATM et retirer 200$, parce que là, ça va faire. Le risque de se ramassé pogné quelque part pas d'ATM est pas mal plus grand que de se faire voler tout cette argent.

Alors un autre conseil d'un voyageur à d'autres voyageurs: Ayez toujours sur vous de l'argent pour 5 jours, au moins, peut-être même plus, surtout quand vous allez vers l'inconnu.

Ah, pis j'ai passé une ville qui s'appelle Tabanan, et c'est exactement ce que je me disais tandis que je passais à côté.

J'ai donc passé ma journée à faire de la moto. Je suis revenu ici à 18h, puis je suis allé souper avec mon voisin de chambre, un Australien qui travaille/bénévole au Cambodge. Il y avait une autre Australienne au resto (pas mal le seul d'ouvert...). Elle est ici pour former des gens en viniculture, car Bali fait son propre vin, lequel je n'ai pas encore goûté. Filon d'information: elle a fait un cours d'un an, ou quelque chose comme ça, pour être viniculteur et elle dit que ça fait 4 ans qu'elle est parti d'Australie et qu'elle passe 3, 4, 6 mois par-ci par-là, en France, Italie, Argentine, etc. Avis à ceux que le vin et la vie aventureuse intéresse. Elle a dit qu'il était aisé de se trouver de la job, que partout on était avec des locaux, pour vivre et travailler, et qu'il y avait toujours en masse à boire :-)

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