Troisième matin. On a un plan un peu plus défini, entre autres grâce au Lonely Planet d'Ali et aussi parce qu'on est tannés de geler. On veut visiter des (un) musées.
(685 x 1024) Yes, we can see through it
(1024 x 685) Kaiser Wilhelm Memorial ChurchPremière destination, l'église partiellement détruite de Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche. Ils n'ont gardé que le clocher principal, donc l'entrée de l'église et son magnifique plafond. À côté, deux bâtiments construits pendant les années soixantes, forment la nouvelle église. J'aime bien le design de la nouvelle église, hexagonale avec des petits vitraux carrés et bleus et un magnifique orgue, le tout qui a toutefois laissé Christian tout à fait indiférrent. Malheureusement, pas de photos de moi, il y avait une messe.
(1024 x 685) Ceiling of Kaiser Wilhelm Memorial Church
(1024 x 685) Ceiling of Kaiser Wilhelm Memorial Church
(685 x 1024) Ceiling of Kaiser Wilhelm Memorial ChurchPour se remonter le moral, Christian s'est gâté avec une _currywurst_, essentiellement une saucisse, un bout de pain, de la sauce BBQ et de la poudre de curry. Chaud et bon.
Prochaine destination, le galerie CameraWork, qui est apparemment la seule galerie cotée en bourse. Beaucoup de beau stock, dont des photos de Robert Polidori(Qui était au Musée d'art contemporain de Montréal cet été.) et si je me rappelle bien Todd Eberle (Il faut que ce soit lui en fait...).
Dîner au chaud au Bier Salon, où la sélection de bière est un peu faible et la bouffe raisonnable. On y a bu une Berliner Weiss, comme la veille, mais cette fois avec du sirop dedans, ce qui est paraît-il chose commune. Une rouge aux framboises et une verte au gaillet odorant (Waldmeister en allemand). J'aurais de la difficulté à vous dire ce que ça goûte, mais ça m'a rappelé plein de souvenirs, pour une raison quelconque...
(1024 x 685) Berliner Kindl WeissMaintenant, le mets principal de notre journée, The Story of Berlin un musée qui relate les 800 ans d'histoire de la ville, en 23 salles, avec un tas de trucs multimédias, pas beaucoup d'objets et beaucoup de texte. On y a passé 3h, on est loin d'avoir tout lu et on est sorti parce qu'on était plus capables. N'empêche, on recommande. Le musée est aussi situé au-dessus d'un bunker atomique, construit pendant la Guerre froide. Selon notre guide, c'était plus une décision politique que pratique, parce que c'est trop petit, mal organisé et mal construit. Bref, c'est charmant pour y passer 20 minutes, mais pas une semaine. Quoique ça fait un bon décor pour un court métrage d'horreur ou un film à la Das Experiment.
(685 x 1024) Painchaud napping in the atomic bunkerRetour à la base, où on apprend que notre hôte, Ali, s'est plantée à vélo et est à l'hôpital. Rien de bien grave, n'empêche qu'on ne la reverra pas avant notre départ.
Souper simple et jasette avec le copain Charles (avec qui on est allé à Hambourg) qui nous propose d'aller passer une semaine à Hong Kong en novembre, pour 500$, aller et retour. Finalement, ça n'aura pas lieu.
Une fois la discussion terminée, on dresse le plan de la soirée. Pendant ce temps, Christian et moi se réchauffons avec de l'excellente bière allemande.
Première destination, le King Kong Club. On s'y rend en tram, on marche un peu on arrive au coin de la rue pointé par Google Maps. On cherche le numéro 173, mais l'adresse du bâtiment, c'est 22... Mon iPhone me dit que la rue est trop courte pour se rendre au delà de 100... On fait 20 pas jusqu'au coin de la rue et un embarque dans un taxi. Le taxi tourne le coin et arrête. Il appelle à la radio:
— Bgbmbghbmbhgmhgb King King Club? (C'est de l'allemand.)
— Bbgmhbmbhgmbghb.
Le taxi fait un U-turn, traverse la rue, refait un U-turn et nous dépose exactement à la hauteur du numéro 22, mais de l'autre côté de la rue. Bref, ça nous à couté 4 euros pour traverser la rue...
À l'intérieur, le pire groupe de l'Histoire. Mauvaise musique. Mais divertissant, grâce au chanteur travesti, au guitariste déguisé en vampire et à la chanteuse les seins à l'air, avec des petites étoiles sur les mamelons avec des petites chaînes (oui, elle faisait l'hélicoptère) et un habit de taille réduite fait de cuir(rette) qui ne laissait pas trop à l'imagination. Leur set terminé, le DJ mets de l'excellente musique, mais on décide de partir, on a d'autre chose à voir. Finalement, cet endroit, c'est exactement ce qu'on cherchait à Berlin.
Taxi jusqu'au Café Zapata. L'entrée d'à côté c'est rouge, c'est graffité, c'est trash. "On va voir?". Nos pieds étaient déjà en mouvement. Avec les étages augmente notre incertitude. Au 4e, il y a de la musique, un bar même. Un Dj franco-allemand fait jouer du rock'n roll. Ça groove, on es juste deux dans la place. Mais on reste assez longtemps pour boire deux bières, apprécier le paysage dévasté et sablonneux de la cour arrière: un paysage abandonné, avec des bancs, une tente une chaise de dentiste. Le tout éclairé doucement par la réflexion des lumières de la ville sur le ciel nuageux de Berlin. Christian voit un rat en allant pisser dans la cour, mais moi je vais m'asseoir dans la chaise de dentiste. Match nul.
Déménage au Zapata. Un vrai de vrai club. Pas trop grand, une seule pièce, un DJ qui connait son boulot, des gins tonics à 7€ et un dragons qui crache du feu. C'était nécessaire, vous pensez pas? On danse on danse. Le feu nous rechauffe sans nous roussir. On change pour la Beck, c'est moins cher.
Autre taxi qui nous amène cette fois au Watergate, juste à côté du (le pont rouge) qu'on a visité la veille. Club classique avec musique correcte mais une baie vitrée qui donne sur la Spree. On danse avec les flôts.
Je m'écroule de fatigue, pas littéralement mais presque. On se clanche un kebab et une pâtisserie avant de s'effondrer dans nos lits, aux environs de 5h30.
Les quelques autres photos sont dans le set de Berlin.