mardi 3 juin 2008
Escapade Tokyoïte
Rebonjour, après une longue absence. Disons que la semaine dernière n'a pas été particulièrement palpitante, donc je n'avais rien de bon à raconter. À part peut-être qu'on est allé souper au resto péruvien, que c'est bon, mais toujours aussi dispendieux. Beaucoup plus près du prix québécois pour un repas, donc 13 ou 14$. Alors que pendant la semaine, j'avais mangé un kaisendon (sashimis de pétoncle, saumon, thon, crevette et d'autres, sur bol de riz. En gros, un sushi pour paresseux!) et soupe miso pour moins de 9$.
Ce samedi, la météo était laide, très laide. Je suis allé à Tokyo, faire du shopping de matériel photographique. J'ai acheté un espèce de crayon pour nettoyer les lentilles et une "poire à air". La poire est utile et efficace! Je recommande ça à tous photographe. C'est un 5$ à la bonne place. Et le crayon fonctionne étonnamment bien! J'ai aussi fait nettoyer le capteur de ma caméra, au Pentax Forum. Ils font ça en 1h pour 10$. Ça valait VRAIMENT la peine. Il était aussi sale que... qu'une vitre sale. Ce qui veut dire que personne ne s'en rend compte, sauf ma mère(!), à moins que ce soit vraiment flagrant! Je dois être une mère pour ma caméra... Quand je suis arrivé chez Pentax ils sont allé me chercher le seul gars qui parlait anglais dans la place. Sympathique. Le service est vraiment excellent!
J'ai aussi acheté de petits mousquetons, pour accrocher des choses à mon sac à dos. Principalement ma gourde et ma caméra (oui, à un anneau de la bandoulière devant, ça enlève énormément de poids au cou!). Bon, je suis peut-être nouveaux à tout ça, mais je recommande les mousquetons à tout le monde, "backpackers" principalement. Comme ma mère recommande une poignée d'épingle à linge! (Coudonc, je parle de ma mère souvent!)
Je suis ensuite allé rencontrer Hiroshi, un ami d'une amie (Diem, étudiante à Sherbrooke). Il est Japonais, a étudié les relations internationales, puis est allé faire un deuxième bac au Nouveau-Brunswick(!) en "sports management"(!!). Ça fait 3 semaines qu'il est de retour au Japon. On s'est donné rendez-vous dans le coin des Mac d'un grand (immense!) magasin d'électronique. Yasuko et Senco, deux filles avec qui je joue au frisbee, sont venu souper avec nous. Il nous a amené dans un restaurant d'okonomiyaki, mais Tokyo style. Donc il y a une plaque chaude au milieu de la table et on fait nous même cuire les choses. Et on mélange tout ; pas d'étages comme dans l'autre méthode. C'était plus que bon! Cette fois, c'était un 17$ bien dépensé, considérant qu'en plus de la bouffe j'ai bu 2 grosses bières.
On est ensuite allé chez Hud's, un pseudo pub à l'anglaise. C'est une chaîne, le notre était près d'Akihabara, où je dormais (plus de détails là-dessus plus tard). Rien de particulier sur le pub, une amie de Senco est venue nous rejoindre, Hiroshi ne boit pas d'alcool (incompatibilité :-) et la bière était relativement dispendieuse. Conseil: ne prenez pas la bière maison, buvez de la Guiness, ça ne vaut pas la peine, pour 1$ de plus (9$ donc) la pinte.
Ensuite, dodo time! Oui, cette fin de semaine, j'ai décidé de dormir à Tokyo, dans un capsule hotel. Pourquoi? Trois raisons, la première: pour essayer. La deuxième: pour ne pas écourter la soirée et être obligé de courir attraper le train jusqu'à la maison. Et la dernière, c'est que dans notre jeu Trois choses, une des choses de cette semaine est "bed". Je ne pouvais pas passer à côté.
C'est définitivement une expérience intéressante. Je m'attendais à des capsules fermées, avec une porte vitrée (peut-être que j'avais vu ça à quelque part...), mais c'était des capsule avec un espèce de rideau qu'on descend. Ce qui veut dire qu'il n'y a pas de ventilation particulière à chaque cubicule et qu'il faisait chaud et que c'est comme dormir dans un dortoir parce que si quelqu'un ronfle (ce qui était le cas, mais il s'est calmé!) et bien il ronfle pour tout le monde. Comme il n'y a pas de rangement dans la capsule, on laisse toutes nos choses dans un casier et on se change dans la robe de chambre fournie. Évidemment, les douches sont communes (genre onsen), comme dans tous les hôtels de type japonais. Malgré tout, un bon rapport qualité prix, pour 40$. Yasuko a dormi là aussi, à l'étage réservé au femmes (évidemment!), parce qu'elle avait manqué le dernier train pour sa lointaine résidence.
Le lendemain on a déjeuner dans un café style américain. Vraiment, ils ne l'ont pas pour les déjeuner. Les pâtisseries sont "fraîches", mais emballées individuellement, et pas réchauffées, et il y a des sandwiches étranges, aussi emballées individuellement. C'est pour ça que quand je voyage, je mange des vrais repas pour déjeuner. Le reste est trop poche. Quoique les déjeuners japonais, avec riz, poisson et soupe miso soient excellent, je n'ai jamais trouvé de "resto pour déjeuner", genre Cora-japan.
Je me suis ensuite promené seul dans Akihabara, la ville électrique pour tout l'avant-midi. Il y a des dizaines, voir des centaines de boutiques de gadget informatiques, d'ordis neufs et usagés, d'écran, de jeux vidéos, de films et plus encore. Parfois des choses vraiment dispendieuses, comme le Optimus Maximus, mais aussi plein de copies cheaps. J'ai acheté une souris qui s'attache au bout du doigt, parce que je l'avais déjà vue ailleurs et je voulais essayer. C'est pas très concluant. Ou plutôt très concluant: C'est pas pratique... J'ai magasiné les lentilles usagées et les petites caméras puis, à bout d'estomac, j'ai trouvé un resto de ramen, type miso. C'est incroyablement bon! Je crois le meilleur bouillon que j'ai mangé. Finalement, après avoir erré dans les rues à la recherche de bons deals et de photos, je suis partie pour Odaiba, une île dans la baie de Tokyo ; grosse, avec un cinéma, une grande rue, un musée-gallerie de Toyota et de Sony. Le musée maritime, en forme de bateau. Magnifique. J'y ai passé 4h, sinon plus, à prendre des photos de tout et de rien. Il faisait beau, je suis resté 45 minutes, assis sur une roche à prendre des photos de la baie et du pont, pour voir l'effet du coucher de soleil. Ça valait la peine.
Puis j'ai mangé dans un resto de sushis. Le serveur parlait vraiment bien anglais et était sympa.
Dans le train du retour, je me suis à côté d'un Japonais (duh!) et il lisait un livre pour apprendre le français! Incroyable. Il est exportateur de voitures usagées, il parle français, anglais, russe, italien, espagnol et évidemment japonais! C'est impressionnant. On a échangé nos coordonnées. Moi sur un bout de papier et lui une carte d'affaire. Je crois que j'ai bousillé le rituel de la carte d'affaire.
J'ai pris un tas de photos. Plusieurs sont vraiment bonnes, mais paraissent mal sur le net, à cause de la compression. Si vous voulez voir la vraie affaire, téléchargez-les, il y a un lien dans la barre latérale. Et il y en a qui sont là plusieurs fois, je faisais des essais...
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