dimanche 31 janvier 2010

Un Noël avec les orangers


Chez Serene, le jour, c'est différent. On voit la campagne, les collines. Il fait 19 degrés. Christian et moi on repousse le moment où on devra rentrer à l'intérieur, on prend un bain de soleil, on marche dans le gazon long, on soupèse les oranges de l'oranger, on demande: "Cet arbre là, c'est quoi?".

Le repas est aussi agréable que la veille, mais cette fois, c'est salami qui fond dans la bouche, prosciutto, soupe de ravioli, côtelettes de porc, tranches d'aubergine grillées servi avec une huile d'olive bonne à licher l'assiette (c'était à ce point là). Un autre pantone, d'autres alcools: de l'aquavit familial, du vin, le champagne qu'on avait apporté la veille, un alcool de café de la famille, puis un alcool au caramel, commercial, dont le père nous sert une larme. Ça goûte comme une journée d'hiver, sans nuage: vue de l'intérieur, c'est magnifique, ça a l'air chaud, tu sors dehors et le froid te gifle, passé le premier choc, tu te sens bien, tu te sens en vie. Comme ça la larme.

C'est l'heure. On fait la bise à tout le monde. On dit merci, pas assez gros pour ce qu'on a reçu. On se fait dire de revenir, qu'on sera mieux reçu la prochaine fois (!). Serena nous dépose à l'aéroport, avion jusqu'au gris Danemark où tout est fermé pour Noël. On lèche des vitrines, à défaut de pouvoir faire mieux.

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