mardi 23 août 2011

Distortion 2011


Traduction libre de la description de leur site web:

Distortion - Célèbre la vie de rue de Copenhague depuis 1998. Tous les jours, à partir de 17:00 on fait le party dans les rues; c'est gratuit, c'est dans un quartier différent tous les jours. Tous les soirs, à partir de 22:00 on Club Clash: c'est pas cher pour la peine, c'est de la nouvelle musique, c'est bon toi pis c'est pas très bon pour ta mère. Wilkommen, Bienvenue, Welcome.

Pis c'est en plein ça.

Le premier soir: Centre-ville

Je suis allé sans trop d'attentes, avec 4-5 amis. En dans la soirée un peu fraîche, il y avait environ 40 000 personnes (vrais chiffres de VisitCPH), qui buvaient et dansaient dans les rues. Le choc, mais positif. À presque tous les coins de rues, où sur les squares, un paquet de haut-parleur, un petit piédestal, et un DJ sur le piédestal. La musique, de bonne à Ô-que-parfaitement-excellente. On a perdu quelques uns de nos amis vers 21h, alors Bo, Claudia et moi on en voulait plus. On s'est finalement ramassé à un coin de rue, avec un bon mille/deux mille personnes qui dansaient comme des fous. Élément intéressant 1: le gars assis sur le poteau au coin du bâtiment.

Kossé qu'y fait là?
Kossé qu'y fait là?

Élément intéressant 2: un gars qui se promenait avec une échelle en bois et permettait à qui le voulait bien de grimper dedans, pour admirer la foule et être admiré par elle.

Jack et l'échelle magique
Jack et l'échelle magique

Le deuxième soir: Nørrebro

C'est un des quartiers très cool, ça aurait pu être super. Peut-être parce qu'on était trop de monde et qu'on a eu toute la misère du monde à se regrouper, peut-être parce que justement, on était dur à déplacer, ou peut-être qu'on était trop demandant avec la musique? Meilleur moment 1, le Berliner Wagon, avec leurs excellent DJ de sexe féminin—conclusions des trois premiers jours: les filles DJ sont meilleurs que les gars—et leurs boissons gazeuse au mate dont tu bois une grosse gorgée puisqu'ils remplissent de vodka. Meilleur moment 2, clairement le dernière DJ qu'on a trouvé, parfaitement funk, dans un racoin, 20 ou 30 minutes avant qu'ils "éteignent" les lumières. C'était trop court.

On a terminé la soirée sur la terrasse de Filippo, qui habite justement au dessus dudit DJ.

Le troisième soir: Vesterbro

Merci à Bo, pour les photos et vidéos.

Le meilleur party de rue, sans hésitation. La raison principale est probablement que j'aie décidé de porte mon "one-piece en spandex" noir, que vous avez peut-être déjà vu dans d'autres aventures (au Japon, dans un party de frisbee quelque part dans le monde, une publicité ou une autre, ou peut-être l'avez-vous dans la vraie vie?), mais aussi parce que la musique étaient la meilleure de toute la semaine. Il faisait le plus chaud aussi, ce qui ne nuit pas.

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Tentacules, Vesterbro

Ça a commencé pas trop mollo, avec moi qui danse au milieu de la rue, derrière deux chariots sur lesquels sont fixés des haut-parleurs, une DJ-mobile quoi. Tout à coup, un gars s'arrête à côté de moi, dépose son sac à dos et enlève son pantalon. Puis, il sort de son sac, un suit noir, identique au miens. J'en reviens pas. Une minute plus tard, un 2e gars, s'arrête près de nous et répète le même rituelle. En moins de temps qu'il ne le faut pour dire spandex, il y a trois gars incognitos qui dansent dans le soleil de 20h. Surréel.

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Noir Bosch

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L'éléphant est plus coloré que moi

On se promène par-ci par-là, je danse avec plus d'inconnues et d'inconnus qu'il est possible de compter. Je parle pas trop, je m'insère au milieu de gens qui dansent en rond, je fais un tour de chariot (mmm, oui), je fais lever la poussière, j'ai chaud, c'est génial. Finalement, on trouve la place avec la musique parfaite. Bo et moi nous lançons directement dans l'action, on perd finalement nous deux amis pour de bon. J'ai pas aussitôt mis les pieds au coeur du "plancher de danse" que je suis déjà dans les airs, levé à bout de bras par des inconnus qui trouvent qu'un gars habillé avec un suit en spandex noir, c'est génial. Ils m'ont bien échappé deux ou trois fois, mais pas de bobo.


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Saute !

Pour terminer l'histoire du suit, je recommande à tout le monde d'en porter un, un de ces jours, idéalement dans un endroit public (à condition que ce ne soit pas un centre d'achat le samedi après-midi…), préférablement pour aller danser. Même si vous n'êtes pas du genre trop gêné, porter le suit c'est comme une gorgée de potion magique, une shot de poudre bleu Space Jam ou un tour dans une boîte téléphonique; ça décuple vos forces.


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La fin

Pis le samedi, c'est la vraie affaire. Cette année, c'est dans Brune Kødbyen—le vieux meatpacking district, des dizaines de bâtiments en vieilles briques, brunes justement—que sont éparpillés les 12 ou 13 planchers de danse. Certain à l'intérieur, dans de grands hangars, d'autres à l'extérieur. On commence dehors, en force, puis on se promène un peu. Encore une fois, du bon et du moins bon. Puis on trouve le jackpot: un autobus. De loin, ce qu'on voit, c'est un bus noir, aux "couleurs" de Distortion qui rebondit: "C'est qu'on va!". Ça ne déçoit pas. À l'intérieur 2 jeunes DJ chauffent la baraque. Difficile d'entrer, tellement il y a de gens—ils n'ont pas enlevé les bancs—et aussi difficile d'en sortir, en fait, on se fait plutôt éjecter. Puis, pas 15 minutes plus tard, on se ramasse devant l'impossible: une piscine. Un complexe en fait, piscine en forme d'anneau(!) d'un côté, piscine "chaude" de l'autre. À l'entré, un gars s'assure qu'on enlève nos souliers. En fait, on fait ni une ni deux et ces tous les vêtements (sauf les sous-vêtements, évidememnt) qui prennent le bord. Tous les gars, et Sonia, font un saut dans la piscine. Parfaite façon de se rafraîchir. Finalement, on erre encore pendant quelques heure de plancher de danse en plancher de danse. Quand on sort du hangar principal, il fait gros soleil. Bon matin.

Distortion, le dimanche matin
Distortion, le dimanche matin"

Notes

C'est vraiment impressionnant à quel point tous ces gens qui boivent et dansent sont pacifiques. Oui, ils laissent derrière eux des tonnes de bouteilles, oui ils dansent parfois—une fois seulement en fait—sur le toit des voitures, mais ils font attention de garder leurs pieds sur le rack à ski, mais pas de vitrines brisées, pas de carnage. Aucune de équipe de hockey danoise a perdu une game ce soir là…

jeudi 14 juillet 2011

Frère de nom


Mon père vient de me faire part de cet article de La Presse qui parle de Fabien Cloutier, un conteur/humoriste Québécois, selon ce que je comprends.

Extrait de l'article de Stéphanie Vallet:

C'est en 2005, dans le cadre des Contes urbains, que Fabien Cloutier crée Ousqu'y é Chabot?, une histoire crue et empreinte de colère dans laquelle verra le jour le chum à Chabot, personnage qui inspirera le comédien et auteur pour l'écriture de Scotstown.

Comme quoi, il y a quelque chose de cool dans ce nom. Je préfère mon orthographe par contre. :)

dimanche 29 mai 2011

Slovénie mon amie


Arrêt #2 du road trip, la Slovénie. Pourquoi la Slovénie? Parce que Rok, mon ami qui m'a proposé de faire ce voyage, est Slovène. Il s'en allait chez lui pour quelques jours et prévoyait rapporter sa voiture au Danemark, alors il m'a demandé si je voulais l'accompagner. Je n'ai pas été trop difficile à convaincre.

Il est venu me chercher à la gare de Mestre, juste de l'autre côté de la lagune qui mène à Venise. C'est tout "près" de chez lui; la frontière est à environ 150 km de Venise, et il habite à 1 km de la frontière. Premier arrêt, la maison familiale. Délicieux souper, avec salade d'asperges sauvages et une bonne bouteille de vin. J'ai le luxe d'avoir une chambre pour moi tout seul. Chose à noter sur les architectes slovènes: ils savent qu'on va à la toilette. Tous les appartements et maisons que j'ai visités avaient 2 ou 3 salles bain, et ce, même si l'appartement n'était pas si grand. J'y reviendrai.

Close to Soca River
Close to Soca River

Le lendemain, on part pour Ljubljana, la capitale. C'est moins de deux heures en voiture, quand on prend l'autoroute, mais on a plutôt décider d'aller vers le nord et de prendre la passe de Vršič, la plus haute de Slovénie. Avant de s'y rendre, on est arrêté sur le bord de la Socha, cette fantastique rivière bleue qui coule du côté ouest de la Slovénie. Crème glacée, chute, et superbes paysages.

Vršič pass
Vršič pass

La passe est impressionnante, avec environ 25 virage pour monter, et pour descendre. Au sommet, on s'arrête quelques instants, mais il y a toujours de la neige et il fait froid. Prochain destination, le lac Bled, au milieu duquel est une des seules îles de Slovénie. Au bord du lac, des pagayeurs offres au couple de les mener à l'île, où faire résonner la cloche du monastère est gage d'amour éternel. Rok et moi, on est resté sur la terre ferme.

Bled Castle
Bled Castle

On est arrivé pour le souper à Ljubljana, chez son oncle. Très chouette appartement au dernier étage; un 7 et démi avec deux terrasses et tenez vous bien, 3 salles de bain, donc une avec un urinoir (génial!). Dans le salon, un four à pizza. Oui, c'est pas une erreur, un four à pizza. Incroyable.

PIzza oven
PIzza oven

On a eu droit à la totale pour souper, comme c'était l'anniversaire de Rok. Digne de mention sont les trois gâteaux faits par la cousine de Rok, chocolat, noix de coco et chocolat et tarte aux pommes. Menoum. En soirée, tournée de quelques bar avec des amis. Je pratique mon slovène un peu.

Three cakes
Three cakes

Interlude musical

Au milieu de la semaine, on a fait un saut jusqu'à Zagreb, Croatie, pour aller voir le concert de The Wall, par Roger Waters. Ça faisait aussi partie de l'offre de voyage. Il y avait, si je me rappelle bien, 17 autobus en partance de Ljubljana pour le concert. À bord de notre bus, un groupe d'amis de Rok et beaucoup d'étrangers. J'étais le seul vrai étrange par contre, le seul qui ait dû descendre de l'autobus à la frontière pour montrer mon passeport, la Croatie ne faisant pas partie de la zone the Schengen. Mais je n'ai pas d'étampe sur mon passeport pour en témoigner. Dommage.

Roger Water - The Wall - Zagreb
Roger Water - The Wall - Zagreb

C'était un concert impressionnant, surtout visuellement. [Allez là](http://www.flickr.com/photos/alexchabot/sets/72157626780843580/ pour voir quelques photos que j'ai prises avec mon téléphone, c'est pas si mal. Ça vous donne une idée de la grandeur de la chose. La musique, on la connait tous, et c'est loin d'être le meilleur album de Pink Floyd. On est revenu avec de belles images dans la tête, pis une couple de bibittes dans le ventre, parce que Rok et moi avant eu la gastro pour le 24 heures suivants. Entk, comme y disent: ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.

Roger Water - The Wall - Zagreb
Roger Water - The Wall - Zagreb

Retour au programme principal

Les jours suivants, ont fait quelques visites par-ci par-là, on va prendre un café sur le bord de Socha, où est passé précédemment. Je participe à des souper de familles et à l'anniversaire de son cousin (7 ans). Si j'avais été sa copine, j'aurais été nerveux de rencontrer toutes sa famille, comme ça, dans la même semaine. À propos, sa copine a passé une partie de la semaine avec nous et juste, elle rencontrait tout le monde pour la première fois. :)

Happy BD
Happy BD

Finalement, on a fait une courte visite de Ljubljana, de jour cette fois. C'est une superbe ville, qui me rappelle un peu Prague et l'image que j'ai de Vienne. Ici et là, il y a des bâtiments un peu plus carrés, clairement plus d'inspiration soviétique.

The Skyscraper
The Skyscraper

On a gray sky
On a gray sky

Honnêtement, je ne m'attendais à rien en allant en Slovénie. Finalement, j'ai trouvé un superbe pays, où les gens sont très sympathiques et savent recevoir, mangent bien (prosciutto pour déjeuner, yé!) et boivent bien (excellente bière locale) et où il y a une surprenante variété de paysages pour un si petit pays. Je vais définitivement y retourner, entre autres pour visiter les grottes de Kras (région de plateaux calcaires, percée comme un gruyère de grottes, rivières et autres gorges), et évidemment, pour aller voir Rok!

View on Kras
View on Kras (Cliquez pour voir le panorama complet.)

Pour les autres photos, c'est par là.

mardi 17 mai 2011

Voir Venise, et devoir y retourner…


Premier arrêt du Road trip 2011 (qui s'est terminé le 24 avril, je suis en retard). En réalité, ma destination était la Slovénie, juste de l'autre côté de la frontière avec l'Italie, mais c'est beaucoup moin cher de prendre l'avion vers Venise que vers Ljubljana, pour des raisons qu'on imagine facilement.

On the Grand Canal

Ça m'a pris 24h (tout le temps que j'avais) avant de trouver quelque chose que j'aimais vraiment. D'abord, le premier après-midi, je me suis un peu égaré. Rien de surprenant là-dedans. Les ruelles étaient jolies, les canaux aussi, les touristes nombreux, mais les locaux aussi.

On the Grand Canal

C'est une fois rendu au bord d'un très grand canal (justement, le Grand Canal), qui n'aurait pas dû être là, du moins dans ma tête, que je me suis rendu compte que j'étais perdu. Rebrousse chemin, autres ruelles, autres canaux, autres touristes, autres locaux, puis finalement le pont du Rialto. Ça me fait toujours drôle d'arriver devant un monument dont j'ai vu nombre de photos, mais dont je ne me suis jamais demandé: "Ouais, mais yé où?". Ben, je vous l'annonce, il est juste là.

Je trouve difficile d'imaginer les gens qui, il y a 2, 3 ou 400 ans habitaient ici et faisaient de Venise The Place to Be, parce que aujourd'hui, il y a pas mal juste des vendeurs de lunettes de soleil et de montres vrai-de-vrai-Gucci-je-vous-le-jure.

Going under

J'ai finalement atteint mon "objectif" de la journée, la Place St-Marc. Un autre endroit que j'ai vu mille fois en photo, parfois à sec, parfois inondé. Finalement, c'est beaucoup plus gros que je pensais, et complètement sec. J'ai profité de la sécheresse et du soleil, pour consommer un Spritz à 8€. Oui, juste un, mais il venait avec un bol de chips. Deal.

Spritz & Campanile

Soirée sans histoire, où j'ai mangé une pizza dans un resto où les serveurs et serveuses auraient été plus à leur place dans un resto de Portland avec leurs tatouages et percings que dans une pizzeria vénitienne. J'ai aussi rencontré un cliché français: maigre, long cou, touffe de barbe, 21 ans, cheveux trop longs, étudie la philosophie, et utilise les mots "pluralité" et "action citoyenne" dans la même phrase.

Venice at night

Le lendemain, toujours ensoleillé, est occupé par une marche, vers l'ouest cette fois, et par quelques doses de gelato. En route vers la Basilique Santa Maria della Salute, je suis tombé totalement par hasard sur la galerie Peggy Guggenheim. Je savais qu'elle existait, mais je n'avais aucune idée d'où c'était, et je pensais encore moins avoir le temps de la visiter. Finalement, après 24h, j'ai aimé Venise. Cette madame avait du goût (apparemment, ses décendants et l'administration ont du goût aussi, parce qu'ils ont engagé toutes les plus jolies filles de Venise…), de l'argent et de bonnes idées.

Look at me in the eyes

La galerie est en fait son palace, où sont exposées sculptures, dessins et peintures. On y retrouve des Picasso, Mondrian, Kandinsky (j'aime!), Miro (superbe), Giacometti (in-croy-yab', je crois que c'est mon artiste favori. Sa Femme qui marche m'a laissé sans voix pendant un moment. Pas que j'aie vraiment eu à parler, mais bon…).

Bref, je suis parti de là, le coeur léger, le pas rapide pour aller rejoindre Rok, qui venait me chercher, et dans les oreilles A New Error, par Moderat.

Venice, m'a r'viendre, en attendant, m'a checker mes phôtos.

vendredi 29 avril 2011

Recevoir comme un Slovène


Rok me dit: "On va a un petit party ce soir, dans le garage d'un de mes amis. Il m'a dit qu'ils y aurait des snacks et des trucs à boire."

Ça, c'était le soir, après qu'on ait passé l'après-midi à manger des choses délicieuses au BBQ familial organisé pour l'anniversaire de son petit cousin. Party où j'ai peu parlé, parce que évidemment, ça se passait plutôt en slovène. J'ai par contre joué au soccer dans le stationnement en pente, avec les petits cousins de 7 à 16 ans. La langue qu'on parlait était pas vraiment importante. À la fin du party, j'ai préparé de la tire éponge pour les jeunes, c'était "mon cadeau", disons. Ça a été un semi succès; le sucre n'était pas brulé (on avait pas de thermomètre) mais ça a peu levé.

On quitte le party et conduit les 150 km qui séparent Ljubljana de Šempeter (prononcer Chempétré, avec des r roulés). Dépose la copine (de Rok), brosse les dents, ramasse le petit frère puis on va chez l'ami en question. Le "garage", c'est plutôt une pièce au sous-sol, avec accès en pente, mais pas moyen de rentrer une auto là. Dans la pièce principale, bien rangé dans un coin, une pile de bois de chauffage, pour le four à pizza, dans le coin opposé (!). Un baril de bois sert aussi de support au portable qui diffuse un match de soccer. Dans la pièce adjacente, luisante de tuiles bleu pâle, trois réservoir à vin de 100 litres, en inox, se la coule douce. Dans ledit four à pizza, il y a "le snack". Un plat de métal, couvert d'un large couvercle bombé, sur lequel est déposé un cerceau de métal, le tout recouvert de tisons. À l'intérieur, pommes de terres, oignons, chevreau, dans leur jus. Oh. Là. Là. Délicieux c'était, et c'est sans compter l'excellent salami, le fromage, les cornichons et le vin de la région.

Chevreau et pommes de terre

Je vais me sentir cheap la prochaine fois que je vais faire un party où les snacks seront du popcorn et des tostitos avec de la salsa.

mardi 12 avril 2011

Marketing agressif


Après un Spritz sur la Place St.-Marc, j'ai été témoin du marketing le plus agressif, le plus efficace, que j'ai vu depuis longtemps.

C'est les vendeurs de roses, ils sont de toutes les villes, mais surtout de celles où le Couple est le premier client. La technique: le vendeur avec le bouquet de rose en prend une, puis s'avance, décidé, vers un couple. Et là, il n'offre pas la rose à Monsieur, ou à Madame, il la mets dans les mains de Madame, en regardant Monsieur, il dit probablement quelque chose, que je n'ai pas entendu, mais ce n'est pas difficile à imaginer. Madame de dit rien, elle gesticule, "non, non", mais elle aussi en regardant Monsieur. Monsieur, il fige pour deux secondes, puis sort son porte-monnaie.



Les voyageurs


Âge moyen des voyageurs et backpackers en Asie du Sud-Est: 24 ans.

Âge moyen des touristes à Venise (du moins ceux qui mangent dans les restaurants, comme le riche étudiant que je suis): 44 ans.



Pirates de Venise


Sur la place St.-Marc, un sextuor (avec piano et accordéon) joue le thème de Pirates des Caraïbes, ce qui est évidemment, la première pièce qui me vient à l'esprit quand je pense à Venise.



samedi 9 avril 2011

Papillon


3h du matin, à une station de train en chemin vers la maison.

Quatre, cinq ados, peut-être 16-17 ans. Trois d'entre eux porte un noeud papillon, deux avec une chemise blanche et veston et un avec une chemise en jeans (laid). Le cinquième, il joue de l'harmonica.

Moi, j'ai mon coupe vent et ma tuque. En dessous, un très jolie veste grise en une chemise à carreaux bleus, mais personne ne les voit. C'est comme ça être frileux.

dimanche 20 février 2011

Le (nouveau) vélo de mes rêves


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Et il n'est "que" 600$ présentement…

Je me suis promené beaucoup en ville cette semaine, et je n'ai pu m'empêcher de regarder toutes ces boutiques avec des fantastiques vélos en vitrine. Un jour.

Pour l'instant, je vais me contenter du pneu neuf et des pare-boues que je viens de commander pour mon vélo (pas celui-là, mais un nouveau), qui est somme toute très cool, malgré qu'il n'ait pas de roues vertes.

mardi 8 février 2011

Sage-femme


Sage-femme. C'est parait-il le cheminement scolaire qui demander la plus haute "cote R" pour entrer. Ma prof de danois disait hier:

Dans les années 90, toutes les filles voulaient soit être sage-femmes, ou travailler pour MTV.

Elle disait aussi que le nombre de sage-femme est limité, parce que les Danois ne font pas tant de bébés que ça ! Pourtant, c'est pas les carrosses (je dirais bien poussette, mais ici, c'est vraiment des carrosses) qui manquent !

dimanche 23 janvier 2011

C'est peut-être quelque chose


Il y a plus de 3 ans, je me suis demandé comment on pouvait traduire "Ben voyons donc, c'est n'importe quoi!" en anglais.

J’ai eu quelques suggestions, mais aucune ne m’a satisfait. Cette semaine, Francis m’a demandé comment on dit la même chose en danois. Une recherche rapide, dans mon dictionnaire n’a pointé vers Sådan noget vrøvl! 1, ce qui est This is nonsense! en anglais.

Et bien, je crois que je viens de faire d’une pierre deux coups! This is nonsense, c’est vraiment pas loin! C’est donc ma nouvelle expression favorite:

Ah c’mon, that’s nonsense!


  1. Prononcer Sâ-dann nôônn vreu-ôl, à peu près. ↩

mercredi 19 janvier 2011

Ma grand-mère en souffrirait


Le chauffage de ma chambre est dépendant de… trop de facteurs.

S'il fait "chaud" dehors (présentement 0 Celsius), il marche juste pas. Je le mets à 2.75 (ouais, c'est comme un rond poêlle). Des fois, 2.75, c'est dans le tapis, pis je me mets à suer. Pis des fois, comme maintenant, je me rend compte qu'il ne fonctionne pas lorsque j'ai de la difficulté à taper parce que mes doigts sont gelés.

Sur un note connexe, il n'y a pas toujours de l'eau chaud. Je veux bien comprendre qu'on est le "dernier bloc" sur le chemin du tuyau d'eau chaude (du moins, c'est ce que l'on croit), mais on est toujours ben juste 500 m de la station de chauffage!

C'est ces petits détails qui me font aimer Kampsax un peu moins.

lundi 17 janvier 2011

Statut social


Le mien vient d’augmenter de 40%.

J’ai “commencé” ma maitrise aujourd’hui, selon la “définition” québécoise. Pendant les 3 dernières sessions, je n’ai eu que des cours, à l’exception d’un “projet spécial”, qui est un mini-projet de recherche, la session dernière. Aujourd’hui, c’était le début de, ce dont je vous ai déjà glissé mot, mon projet de recherche.

Vraiment, j’ai pas grand chose à dire là dessus en fait. Je suis dans un grand bureau avec bientôt 4 autres personnes, pour l’instant nous ne somme que trois. J’ai deux grandes tables, un ordi WIndows, sur lequel j’ai installé le minimum pour survivre et que j’ai éteint. Puis j’ai branché mon portable sur l’écran. Je crois bien que c’est comme ça que ça va fonctionner.

Et j’ai aussi eu deux clés, à ajouter aux cinq que je possédais déjà. Voilà d’où viens l’augmentation de mon statut social, car comme le disais un de mes profs1, le statut social augmente proportionnellement avec le nombre de clés, jusqu’à ce qu’on devienne le concierge.


  1. Je crois que je me répète, mais je ne trouve pas où j’ai raconté ça la première fois. ↩


dimanche 16 janvier 2011

Des restes


Rich et moi avons reparti Trois Choses…, au moins pour cette semaine. Voilà deux "restes" de ma marche sur le campus.

Pour voir le résultat de, grandiose, rouille et humour, allez voir Trois Choses….

Unsafe hoop.
(Plus grand) Unsafe hoop.

Blue windowed
(Plus grand) Blue windowed

mercredi 12 janvier 2011

Les coupeurs de chv'eux - L'obligation


J'ai pas pu m'en sauver.

The Square Haircut
(Plus grand) The Square Haircut

mardi 11 janvier 2011

Les coupeurs de ch'veux


Pendant à peu près 24 ans, c'est ma grand-mère, puis ma mère, puis parfois mon frère, ou des amis, ou même mon père(!) qui m'ont coupé les cheveux. La méthode expéditive: clipper égal tous les bords. Rien à redire là-dessus. Mon frère se plaindrait probablement que ça fait du bruit sur l'oreiller quand ils viennent juste d'être coupés.

Il y a eu des exceptions, comme ce Chinois qui m'a coupé les cheveux pendant plus d'une heure avec ses ciseaux, en plus de me faire un shampoing. Tout ça pour moins de 4$. Ça m'a tout pris pour lui faire accepter ma piastre de tip.

Ou ce Balinais qui m'a chargé 5-7$, pour me raser au clipper dans un temps record. Pas que ses frais de loyer aient été très élevés. Il était essentiellement sur une galerie, 2 mètres de profond par 3 mètres de large.

Puis dans la dernière année, ça fait 3 fois que je me fais couper les cheveux par des "pros". Deux étudiants, et une vraie pro. On va clairer la pro tout de suite: c'était un peu poche et ils y avait des cheveux qui dépassaient de tous bords tous côtés. Mais au moins, j'ai pu boire une bière assis sur un banc en attendant.

Les étudiantes maintenant (oui, des filles, évidemment, quoique à chaque fois, il y avait un gars). À chaque fois, ça fait au moins 4 mois que je ne me suis pas fait couper les cheveux. La première fois, c'était sympa, on a jasé, elle m'a fait une "coupe d'été" (selon elle). C'était "différent", mais finalement, après quelques semaines, c'était plutôt bien!

Mais cette semaine, c'était moins bien. Mais instructions étaient claires (je croyais), pas de cheveux dans le front, j'aime pas ça. Court en arrière, la Longueuil, non merci. En fait, c'est pas mal les seuls mots que j'ai prononcés, et elle a arrêt après "Qu'est-ce que tu fais au Danemark?". Je me demande s'ils reçoivent des cours de small talk dans leur formation. Ce pas-de-jasage m'a permis d'observer les autres hommes en train de se faire couper les cheveux. Si je considère juste les jeunes, Il n'y en avait aucun qui avait vraiment besoin d'une coupe de cheveux. Selon ma définition du moins… Ce qui m'a fait réalisr, que je suis peut-être une exception? Mais que j'ai en pour mon argent en tabarouette, 10$ pour 1h30 de cisaillage! ;)

La fin de l'histoire, c'est que quand j'ai senti qu'elle avait presque terminé, elle avait coupé 1 cm à mon toupet' qui m'allait préalablement aux sourcils. Je lui dit:

— Allez-vous le couper plus court? (Poli quand même le gars.)
— Vous le voulez plus court?
— Moui.
— Comme ça? (Elle coupe un demi-centimère.)
— Un peu plus court. (Elle recoupe un autre demi-centimètre.)
— Je vous ai dit que je ne voulais pas de cheveux sur mon front, c'est la raison principale pour laquelle je me fais couper les cheveux…

Alors là, elle prend ses ciseaux pis fait chak chak chak chak. Elle me coupe le toupet' drette horizontal.

Va falloir que je retravaille mes instructions…


Quand j'ai raconté ça à Rok il a répondu:

Il y a toujours quelque chose qui marche pas avec ces gens là. (Coiffeuses, et fleuristes, vous allez voir.) À un moment donné, je suis allé chez la fleuriste pour acheter des fleurs pour ma mère, j'ai juste demandé des fleurs sa fête, ça m'a coûté 25 euros. L'année d'après, je dit à la fleuriste, je veux des fleurs pour ma mère, quelque chose de simple, j'ai 5 euros. La fille me fait un bouquet, le mets sur le comptoir et dit: "Ça va faire 6 euros."

dimanche 9 janvier 2011

Les Danois et les Autres


Je viens de lire cet article par le service national de nouvelles, DR. Selon une enquête à long-terme (commencé en 1981, il y a 30 ans!), les Danois sont plus tolérants envers les étrangers qu'avant.

Une des raison proposées est que la proportion d'étrangers est passé de 3 à 10% en 30 ans. Le journaliste souligne que c'est intéressant de voir que la population en générale est ouverte, ce qui est différent de ce que les politiciens disent dans les discours sur l'immigration.

Mon danois n'est pas encore assez bon pour confirmer "de première oreille", mais j'ai écouté quelques discours et débat politiques avec des amis, et ils étaient parfois bien découragés de la position de certains politiciens par rapport à l'immigration.

Nouvelle reliée, les frais pour une demande de résidence permanente viennent d'augmenter à environ 4000$. Keching.

samedi 8 janvier 2011

De retour en selle


De retour au Danemark, après un séjour pas du tout reposant, mais tout à fait agréable de deux semaines au Québec.

D'abord, j'ai eu une bonne dose de pas de repos parce que j'ai manqué ma connexion Paris—Montréal le 17 décembre, dû à aux "intempéries" en Europe. Sérieusement, c'était à peu près 10 cm de neige un peu fondante. Mais bon, ça a l'air que les Anglais pis les Français sont pas capable de pelleter! ;)

CDG sous la neige
(Plus grand) CDG sous la neige

Les ponts de la Seine
(Plus grand) Les ponts de la Seine

Finalement, j'ai passé 48 h à Paris, dont 24 agréables, dont une longue visite au Louvres et une sympathique marche sous la neige pour aller dire bonjour à Notre-Dame toute blanche.

Notre-Dame la blanche
(Plus grand) Notre-Dame la blanche

Finalement, j'ai été chanceux et je suis arrivé au Québec le 20 décembre, donc avant Noël, mais sans ma valise. Pour faire une histoire courte, je ne l'ai retrouvé qu'une fois rendu à Copenhague… Alors personne n'aura bu le Black Balsam de Riga. Je viens d'entendre parler d'une recette, avec du jus de fraise et des épices, ça a l'air délicieux!


Le 28 décembre a eu lieu la 7e (je crois) éditions du Party chez Chabot, une réussite, comme d'habitude. Merci encore à tout le monde qui a pu venir, c'était mémorable!

Les autres journées se sont passées surtout en famille. À manger, surtout. Rien contre ça, vraiment, mais j'était presque content de revenir au Danemark pour pouvoir manger des portions normales. Quoique, c'est encore plus plate de se faire à manger pour soi, quand on mange d'habitude à 15 autour de la table.

Souper du nouvel an (partie)
(Plus grand) Souper du nouvel an (partie)


Donc, je suis de retour au Danemark, pour le "dernier sprint" de ma maîtrise. Je commence ma recherche et rédaction le 17 janvier et je devrais terminer à la mi-août. Voici le titre en anglais, pour ceux que ça intéresse: "Characterizing the spectro-temporal modulation of speech using the speech-based envelope power spectrum model". Un jour, je vous traduirai tout ça et vous expliquerai de quoi il en retourne. Je suis très motivé et je crois que ça va être vraiment intéressant!

mardi 4 janvier 2011

Gaffe


Je crois que quelqu'un a appuyé sur le mauvais bouton (ou a eu pitié de moi) parce que je suis en classe affaire pour le saut de puce entre Paris et Copenhague. Je suis pas le genre de gars à me plaindre de ce genre de chose.