mardi 23 août 2011

Distortion 2011


Traduction libre de la description de leur site web:

Distortion - Célèbre la vie de rue de Copenhague depuis 1998. Tous les jours, à partir de 17:00 on fait le party dans les rues; c'est gratuit, c'est dans un quartier différent tous les jours. Tous les soirs, à partir de 22:00 on Club Clash: c'est pas cher pour la peine, c'est de la nouvelle musique, c'est bon toi pis c'est pas très bon pour ta mère. Wilkommen, Bienvenue, Welcome.

Pis c'est en plein ça.

Le premier soir: Centre-ville

Je suis allé sans trop d'attentes, avec 4-5 amis. En dans la soirée un peu fraîche, il y avait environ 40 000 personnes (vrais chiffres de VisitCPH), qui buvaient et dansaient dans les rues. Le choc, mais positif. À presque tous les coins de rues, où sur les squares, un paquet de haut-parleur, un petit piédestal, et un DJ sur le piédestal. La musique, de bonne à Ô-que-parfaitement-excellente. On a perdu quelques uns de nos amis vers 21h, alors Bo, Claudia et moi on en voulait plus. On s'est finalement ramassé à un coin de rue, avec un bon mille/deux mille personnes qui dansaient comme des fous. Élément intéressant 1: le gars assis sur le poteau au coin du bâtiment.

Kossé qu'y fait là?
Kossé qu'y fait là?

Élément intéressant 2: un gars qui se promenait avec une échelle en bois et permettait à qui le voulait bien de grimper dedans, pour admirer la foule et être admiré par elle.

Jack et l'échelle magique
Jack et l'échelle magique

Le deuxième soir: Nørrebro

C'est un des quartiers très cool, ça aurait pu être super. Peut-être parce qu'on était trop de monde et qu'on a eu toute la misère du monde à se regrouper, peut-être parce que justement, on était dur à déplacer, ou peut-être qu'on était trop demandant avec la musique? Meilleur moment 1, le Berliner Wagon, avec leurs excellent DJ de sexe féminin—conclusions des trois premiers jours: les filles DJ sont meilleurs que les gars—et leurs boissons gazeuse au mate dont tu bois une grosse gorgée puisqu'ils remplissent de vodka. Meilleur moment 2, clairement le dernière DJ qu'on a trouvé, parfaitement funk, dans un racoin, 20 ou 30 minutes avant qu'ils "éteignent" les lumières. C'était trop court.

On a terminé la soirée sur la terrasse de Filippo, qui habite justement au dessus dudit DJ.

Le troisième soir: Vesterbro

Merci à Bo, pour les photos et vidéos.

Le meilleur party de rue, sans hésitation. La raison principale est probablement que j'aie décidé de porte mon "one-piece en spandex" noir, que vous avez peut-être déjà vu dans d'autres aventures (au Japon, dans un party de frisbee quelque part dans le monde, une publicité ou une autre, ou peut-être l'avez-vous dans la vraie vie?), mais aussi parce que la musique étaient la meilleure de toute la semaine. Il faisait le plus chaud aussi, ce qui ne nuit pas.

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Tentacules, Vesterbro

Ça a commencé pas trop mollo, avec moi qui danse au milieu de la rue, derrière deux chariots sur lesquels sont fixés des haut-parleurs, une DJ-mobile quoi. Tout à coup, un gars s'arrête à côté de moi, dépose son sac à dos et enlève son pantalon. Puis, il sort de son sac, un suit noir, identique au miens. J'en reviens pas. Une minute plus tard, un 2e gars, s'arrête près de nous et répète le même rituelle. En moins de temps qu'il ne le faut pour dire spandex, il y a trois gars incognitos qui dansent dans le soleil de 20h. Surréel.

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Noir Bosch

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L'éléphant est plus coloré que moi

On se promène par-ci par-là, je danse avec plus d'inconnues et d'inconnus qu'il est possible de compter. Je parle pas trop, je m'insère au milieu de gens qui dansent en rond, je fais un tour de chariot (mmm, oui), je fais lever la poussière, j'ai chaud, c'est génial. Finalement, on trouve la place avec la musique parfaite. Bo et moi nous lançons directement dans l'action, on perd finalement nous deux amis pour de bon. J'ai pas aussitôt mis les pieds au coeur du "plancher de danse" que je suis déjà dans les airs, levé à bout de bras par des inconnus qui trouvent qu'un gars habillé avec un suit en spandex noir, c'est génial. Ils m'ont bien échappé deux ou trois fois, mais pas de bobo.


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Saute !

Pour terminer l'histoire du suit, je recommande à tout le monde d'en porter un, un de ces jours, idéalement dans un endroit public (à condition que ce ne soit pas un centre d'achat le samedi après-midi…), préférablement pour aller danser. Même si vous n'êtes pas du genre trop gêné, porter le suit c'est comme une gorgée de potion magique, une shot de poudre bleu Space Jam ou un tour dans une boîte téléphonique; ça décuple vos forces.


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La fin

Pis le samedi, c'est la vraie affaire. Cette année, c'est dans Brune Kødbyen—le vieux meatpacking district, des dizaines de bâtiments en vieilles briques, brunes justement—que sont éparpillés les 12 ou 13 planchers de danse. Certain à l'intérieur, dans de grands hangars, d'autres à l'extérieur. On commence dehors, en force, puis on se promène un peu. Encore une fois, du bon et du moins bon. Puis on trouve le jackpot: un autobus. De loin, ce qu'on voit, c'est un bus noir, aux "couleurs" de Distortion qui rebondit: "C'est qu'on va!". Ça ne déçoit pas. À l'intérieur 2 jeunes DJ chauffent la baraque. Difficile d'entrer, tellement il y a de gens—ils n'ont pas enlevé les bancs—et aussi difficile d'en sortir, en fait, on se fait plutôt éjecter. Puis, pas 15 minutes plus tard, on se ramasse devant l'impossible: une piscine. Un complexe en fait, piscine en forme d'anneau(!) d'un côté, piscine "chaude" de l'autre. À l'entré, un gars s'assure qu'on enlève nos souliers. En fait, on fait ni une ni deux et ces tous les vêtements (sauf les sous-vêtements, évidememnt) qui prennent le bord. Tous les gars, et Sonia, font un saut dans la piscine. Parfaite façon de se rafraîchir. Finalement, on erre encore pendant quelques heure de plancher de danse en plancher de danse. Quand on sort du hangar principal, il fait gros soleil. Bon matin.

Distortion, le dimanche matin
Distortion, le dimanche matin"

Notes

C'est vraiment impressionnant à quel point tous ces gens qui boivent et dansent sont pacifiques. Oui, ils laissent derrière eux des tonnes de bouteilles, oui ils dansent parfois—une fois seulement en fait—sur le toit des voitures, mais ils font attention de garder leurs pieds sur le rack à ski, mais pas de vitrines brisées, pas de carnage. Aucune de équipe de hockey danoise a perdu une game ce soir là…