dimanche 30 septembre 2007

Épicerie


J'ai apporté ma caméra à l'épicerie cette semaine. Ça faisait un bout de temps que je voulais faire ça. Voici quelques photos, les autres sont sur Picasa.

Pensez-vous que le gars qui faisait les tags était frustré?


Ça, j'en mangerai pas.


Y'a pas une joke de poulpe quelque part?

La paresse d'un dimanche de pluie


Un dimanche pluvieux et froid est parfaitement identique à un dimanche pluvieux et froid au Québec: tu restes chez vous au chaud.
J'ai fait deux petites entorses au règlement du dimanche pluvieux. Je suis sorti pour aller me chercher le nécessaire pour déjeuner. J'avais mes pantalons étanche, ma veste et je grelottais. Le second est que j'étais trop paresseux pour me faire à souper, alors je suis allé souper chez Sukiya.

Ce qui me permet de parler des fast-food japonais, Sukiya par exemple. Ce qu'il y a de bien, c'est qu'il y a moyen d'avoir un repas nourrissant, pas gras du tout, et ultra-méga-rapide (sérieusement, tantôt, j'ai eu mon assiette en moins de 20 secondes), pour environ 3.50$. Une aubaine. C'est même moins cher que de me faire à souper!

samedi 29 septembre 2007

Matsuri


Samedi pluvieux à Tokyo aujourd'hui. Frais. Très frais. Kiniya-san nous y a amené, à un "festival". Pour les Japonais, un festival (matsuri), c'est plutôt un défilé.

On a d'abord mangé dans un restaurant coréen près de la station Shinjuku. Si vous venez au Japon, c'est clair que je vous y enmène! L'essentiel de la déco est du verre givré avec des motifs floraux et du bois brun-rouge très foncé. Chaque table est dans son propre cubicule, séparé du corridor avec une vitre givrée et séparée du voisin par un panneau de bois qui va jusqu'au plafond. Les sièges sont au niveau du sol et c'est le plancher sous la table qui est creusé! Entre certains cubicules, il y a des chutes d'eau, même que dans un des cubicule, ce n'est pas du verre givré mais bien du verre régulier sur lequel cascade de l'eau. En plus, c'est bon et ça coûte 10$!

Pour ce qui est du matsuri, je dirais plutôt procession que défilé finalement. C'est une suite, interrompue de "chariots" généralement hauts, décorés avec faste, sur lequel on retrouve différents personnage. Le chariot est tiré par des jeunes et moins jeunes et parfois accompagné de danseurs, musiciens (archi poche la musique), ou soutien moral, genre femme et hommes en habillement d'époque.
La palme va définitivement aux danseurs coréens avec leur ruban sur leur ti-casque qui se font aller la tête. Voir le vidéo ici, ça vaut la peine, j'ai tellement rit!



Il y a un autre vidéo moins drôle ici, juste pour que vous ayez une idée du reste. Pour être bien honnête, ça m'a pas fait tripper, le matsuri.


On a passé le reste de la journée dans Ginza, à manger plein de pâtisseries. On a même voulu aller manger des beignes Krispy Kreme à Shinjuku, mais il y avait 45 minutes d'attente. On a abandonné.

Le début du fun


Hier vendredi, lendemain de la journée la plus plate de ma vie.
Maintenant que ma présentation pour Language Day est faite, je vais commencer à faire de vraies choses. Comme je vous expliquais précédemment, mes boss on fait la liste des choses que je dois faire d'ici à ce que je parte en décembre. J'ai eu droit, de la part de Alvaro, aux explications, en anglais, sur le travail à accomplir. C'est essentiellement essayer de nouvelles choses pour entraîner des modèles, mais en utilisant des techniques particulières. Je dois vous dire que je suis plutôt content, parce que c'est un défi. Il m'a expliqué les trucs, et je me suis rendu compte que le fait de se faire expliquer des concepts en anglais, ça rend les choses vraiment plus compliquées. Comme un niveau supplémentaire d'abstraction à faire. Déjà qu'il y a beaucoup de concepts à mettre ensemble, d'idées à interconnecter, en plus, même si je comprends bien l'anglais, il y a comme un lag entre la vitesse à laquelle Alvaro parle et celle ou je peux traiter l'information. Anyways, je suis content, je n'ai pas tout compris.

Après le travail, nous (6 personnes) sommes allés dans un resto de curry, où tu choisis ton curry et le niveau d'intensité des épices. C'était plutôt bon, mais surtout vraiment l'fun de jaser avec tout le monde! Je sens qu'il comme (que je commence) à y avoir une complicité. C'est chouette.
Ensuite, on a commencé à regarder un film sur le toit (la chambre de Randy donne sur un demi-toît, et il faisait trop chaud pour regarder le film en dedans, alors on a sorti des boîtes de carton et un divan.) Il s'est mis à pleuvoir et nous sommes rentré. Juste comme on rentrait, le Français à fait un commentaire à la Chinoise dans le lequel il y avait le mot bitch. C'était un commentaire tout à fait casual, à la blague, vraiment sans arrière pensée aucune. En tous cas, la Chinoise est partie en pleurant, Randy était fâché après le Français et nous a mis dehors. Premier incident diplomatique auquel j'assiste et maintenant je sais que les Chinoises n'ont pas nécessairement le même de l'humour que les autres, qu'elles sont sensibles et qu'il faut faire attention.

Après ça, on s'est ramassé 5 gars dans ma chambres à jaser de choses et d'autres jusqu'à 1h du matin. Ça, c'était génial. Je commence à avoir des amis, pas juste des collègues.

jeudi 27 septembre 2007

TGTIF


Je crois que j'ai vécu aujourd'hui les moments les plus ennuyants de toute ma vie.

C'est aujourd'hui que je présentais le résultat de l'évaluation que j'ai fait, au cours de 2 dernières semaines, des modèles que Matthieu avait entraînés. C'était dans le cadre du "French language day". La description que j'avais eu était que c'était l'occasion de présenter l'avancement des modèles et de faire un brainstorm sur la façon de résoudre les problèmes. Donc, évidemment, dans mon esprit québécois, j'imaginais une discussion enlevante, où tout le monde propose des idées, où on sent une réflexion commune, voyez le genre?

Et bien ce n'est pas tout à fait ça. Premièrement, l'essentiel de la rencontre (10h à 16h45, avec une heure pour dîner) s'est fait en japonais. Sauf le 25 minutes où Loïc a parlé en anglais et l'heure et demie où moi j'ai parlé en anglais. Deuxièmement, les présentation de japonais sont les choses les plus ennuyantes de la Terre. Ça bat même les présentations de muséologues à l'ACFAS. Ils parlent doucement, comme s'ils racontaient un secret à leur toutou. Même si l'air climatisé fonctionne à fond la caisse ; même moi qui suis à côté j'ai de la difficulté à ne pas comprendre ce qu'il dit! Troisièmement, le point le PLUS troublant, ils n'interviennent pas!!! Ils attendent patiemment que tu finisses et là ils vont peut-être poser une question ou faire une intervention. Sinon, pendant la présentation, pas un mot. Alors moi j'étais là que je présentais des choses sur lesquelles ça fait 3 semaines que je travaille et avec lesquelles je ne suis pas encore tout à fait à l'aise, alors qu'eux connaissent tout. J'attendais un feedback, genre : "Oui" ; "non" ; "Ce n'est pas tout à fait ça" ; "C'est correct, on connaît, tu peux passer" ; ou juste un hochement de tête. Que dalle. Finalement, j'ai réussi à "les" (l'Espagnol, le Portugais et le Hollandais, les Japs ne disaient rien) faire parler. Un peu. C'est d'ailleurs pour ça que ça a pris une heure trente.

Anecdote: à un moment donné, je venais de terminer un diapo, je demande: "Questions, commentaires?". Réponse: "..................................................." (il y a pour environ 45 secondes de silence). Owa-san (le boss) regardait toujours la diapo, jusqu'à ce que Alvaro (mon supérieur direct) me disent: "tu... peux passer à la suivant". Sérieux, s'il ne me l'avait pas dit, je crois qu'on y serait encore tous.

Après ça, ils ont fait notre liste de tâche à Loïc et moi, pendant 1h30, en s'obstinant vaguement sur je ne sais quoi. Sérieusement, je ne me suis jamais autant ennuyé de toute ma vie!!! Je n'avais qu'un pointeur laser pour m'occuper et je ne pouvais vraiment pas le pointer n'importe où...

Finalement, peut-être qu'il a eu lieu, ce brassage d'idée où les esprits s'alignent, mais que j'ai rien compris parce que c'était un alignement japonais. Mais sérieusement, je ne crois pas qu'il s'est passé grand chose...

mercredi 26 septembre 2007

Opéra


J'aimerais avoir votre avis. L'opéra de Tokyo présente 3 opéras cet automne: Tannhauser, lses noces de Figaro et Carmen. Vous iriez voir quoi?
Le prix de billets, dans les coins est de 15$! Sinon, ça va de 40 à 200 environ, en 4 paliers.
La question est lancée!

Grosse journée


Première vraie journée de travail intense, car demain c'est le French Language Day. On met en commun les choses du français québécois (qu'ils écrivent d'ailleurs FrenchQB et non FrenchQC, ce qui est étrange) et du français de France, puis on brasse pour trouver des solutions.

J'ai donc évaluer des modèles et préparé une présentation powerpoint. Loin et plus ou moins excitant, mais demain ça va être terminé. Le problème, ce que je ne connais pas ma matière tant que ça, comme ça fait juste 3 semaines que je suis là. On va voir ce que ça donne.

Grosse journée, j'ai terminé à 21h et mangé chez Sukiya (un resto, pas quelqu'un).

Dans un autre ordre d'idée, j'ai probablement assisté aujourd'hui à ce qu'il y a le plus proche de contrôle un ordinateur par la pensée. Mon supérieur, Alvaro, c'est une machine. Vous savez, toutes ces lignes de codes, scripts et autres commandes qu'on peut faire à partir d'une console? Non? Moi non plus. Lui, oui. C'est débile. Il a généré, en une minute, un fichier texte, formaté pour le coller tout de suite dans Excel, à partir de 4 fichiers différents, dans 4 dossiers, en extrayant des infos de chaque fichier pour le contenu de chaque colonne. Le tout, SANS OUVRIR autre chose que le console de windows XP! Et il m'a fait découvrir les pivot sheets de Excel, qui permettent de faire des graphiques INSTANTANÉMENT!
C'est aussi lui qui m'a fait découvrir Quicksilver, un programme pour Mac. Un programme que je j'invite tout le monde qui a un Mac (de plus en plus de monde!) à découvrir!
Je répète, Alvaro, c'est une machine avec un ordi dans les mains.

mardi 25 septembre 2007

Le pays sans ombre.


Les grandes villes japonaises n'ont pas d'ombre.

C'est la première chose qui m'a marqué, d'abord sans le savoir. Les quartiers où l'affichage est dense - pratiquement tous les quartiers - il y a tellement de sources de lumières différentes qu'il n'y a pas d'ombres projetées. Tous est blanc, plus qu'en plein jour. C'est irréel. Ça m'a pris une semaine à comprendre.

Pour continuer dans la lumière, j'ai réalisé aujourd'hui pourquoi le soleil se couchait si tôt (il fait complètement noir lorsque je sors du bureau à 18h). Explication? Ils n'ont pas d'heure avancée! Alors le soleil se lève très tôt et se couche tôt, selon mes habitudes pour la saison. Ça explique aussi les discontinuités dans le graphique de l'heure de lever et de coucher du soleil que j'avais trouvé!
Pour l'instant, vous avez un peu plus d'ensoleillement que moi, pour encore quelques jours, puis dans votre cas, ça va se mettre à chuter drastiquement, alors qu'ici, la pente est plus douce, et notre minimum d'heures d'ensoleillement, plus élevé que le vôtre.

N'empêche que je vais être au Québec en février ; je peux bien parler!

Rond comme...


Il est 22h, j'arrive de me lancer le frisbee (oui, me lancer le frisbee, parce que évidemment, j'étais seul) au clair de pleine lune, sur ce qui est probablement le plus beau terrain que j'ai vu de ma vie.

Une expérience quasi mystique.

Le fruit pas défendu


Le fruit inconnu était un plaquemine (kaki). Merci Véro Pom et maman! Je précise même que c'était un plaquemine de la variété Fuyu, que c'était très bon (parfumé, surout les parties plus mûres), que j'ai mangé la pelure un peu, qu'il n'était pas tout à fait assez mûr je crois et que je fais en racheter d'autres.
Il parrait que la saison, au Japon, est de novembre à janvier.

Hôpital


Je suis allé à l'hôpital. Ne vous inquiétez pas, tout va bien. Ce n'est qu'une visite de routine.
Les compagnies japonaise qui ont plus de XXX employés (nombre inconnu) doivent payer pour faire passer un test de routine à tous leurs employés, une fois par an. Lorsque c'est le cas, pour Asahi Kasei en tous cas, des médecins viennent sur place pour faire les examens. Toutefois, comme ce n'est pas la "saison", nous (8 gars) sommes allé à l'hôpital.

De l'extérieur, rien de particulier. À l'intérieur: tout ou presque est en tapis! On doit enlever nos chaussures, et mettre des "slippers"! C'était comique, ils nous traitaient à la chaîne. D'abord, pesée et mesure (la mesure se fait par un truc automatique qui te descend sur la tête!), puis prise de la pression, ensuite test d'ouïe dans une chambre insonorisée minuscule et finalement test de vue, avec une machine qui simule l'alphabet qu'on a habituellement sur les murs: on y voit un cercle, fermé ou non, et on doit appuyer sur un bouton pour dire dans quelle direction est l'ouverture. Ça, c'était la première pièce. La second pièce, je me couche sur le lit, ouvre ma chemise, puis l'infimière me fou plein de suces sur le torse et des pinces aux chevilles et aux poignets. Apparement un électrocardiogramme ou quelque chose de semblable. En tous cas ça a imprimé un tracé de beep... beep... beeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeep. Sans le beeeeeeeeeeeeeeeeeeeeep. Troisième salle, rayons-x du torse. Quatrième station, prise de sang, dans 3 petites éprouvettes. Les infirmières ne portent pas de gants! Troublant. Les chauffeurs de métro portent des gants, mais pas les infirmières qui font des prises de sang. Cinquième et dernière étape, oscultation du coeur/système respiratoire par un médecin - expéditif.

Short and sweet.

Les infirmières ont les souliers blancs de toutes les infirmières du monde (je crois) et un "sarrau-tablier" fleuri bleu pâle et jaune pâle.

En devrait avoir une traduction anglaise des résultats au cours de la semaine. Parce que évidemment, tous les formulaires étaient en japonais seulement et personne ne parlait anglais (à part une infirmière qui a dit 3 mots).

Je dis ça comme ça, mais j'espère ne pas avoir à retourner à l'hôpital.

lundi 24 septembre 2007


Il arrive certaines fois où je tombe sur des choses tout à fait hors de l'ordinaire, qui n'ont rien à voir avec rien. Elles sont classées, justement, dans les Choses inclassables.

Comme par exemple cette fille qui chantait avec sa marionnette.

Ou ce policier qui prend une photo d'un band à qui il vient de dire d'arrêter de jouer, dans un parc.


Ou encore le bonhomme bleu. Là, j'ai pas compris pourquoi il était habillé comme ça.

Vous trouverez d'autres trucs particuliers dans mon album. Lisez bien les légendes.

Il va évidemment y en avoir d'autres dans les prochaines semaines (mois)!

Le prix des fruits


Cher.

De plutôt cher à atrocement cher.

Plutôt: les pommes (1.50 à 5$ chacune), pamplemousse (1 à 4$), poires chinoises (1.50 à 4$).

Très: les raisins (6 à 10$ pour une grappe un peu plus grosse que mon poing, mais les raisons sont tous plus gros que mon pouce).


Atrocement cher: les melons miel (où ce qui ressemble à un melon miel): entre 50 et 140$ l'unité. J'ai vu 220$ pour deux. Ils étaient sur l'étage du dessous, de la photo ci-bas.


Pour d'autres photos de nourriture, vous pouvez aller à mon album Picasa. Je vais sans doute mettre d'autre photos de nourriture un jour, je vous ferai signe.

Un lundi à Atsugi (厚木)


Petit lundi = grosse semaine, alors s'en sera une grosse, de quatre jours! Et oui, aujourd'hui lundi, c'était jour férié pour Shūbun no Hi, l'équionoxe d'automne.

(En passant, le Japon a 15 jours fériés par année, un des pays qui en a le plus. Moi je suis d'accord.)

Je me suis levé à 11h. J'avais décidé que je consacrerais ma journée à me promener en ville, pour faire connaissance. Disons que le plan a été à moitié réalisé. C'est-à-dire que je suis essentiellement resté au centre-ville, à faire les boutiques. La seconde partie de mon plan de journée était d'ailleurs d'acheter ce qui me manquait pour rendre ma vie confortable (essentiellement du savon, une VRAIE serviettes et des poubelles ainsi qu'un accessoire important: une pôle non fixe pour mettre dans l'entrée, où je peux maintenant accrocher mon manteau!) et ++.

Faisait pas très beau, genre goutelettes. J'ai fait des magasins de disques. Ce qui génial ici c'est qu'il y a des dizaines et des dizaines de postes d'écoute. Alors je fait des découvertes. Je n'ai rien acheté encore. Le prix moyen des disques est d'environ 2500 yens (23$), taxes incluses, ce qui n'est pas si pire. Les moins chers? Les disques de Deutsch Grammophon, étrangement. Parmi les découvertes, je vous conseille fortement le duo de guitares Rodrigo y Gabriela.

J'ai ensuite fait le tour des 3 centres d'achat: Mylord, Parco et Saty. Parco et Mylord sont des centres d'achats, c'est-à-dire qu'il y a plusieurs boutiques indépendantes, mais toutes sous la bannière du nom du grand magasin. Chose à noter, comme l'aire au sol est dispendieux, les centres d'achats sont plutôt des édifices à 7 ou 8 étages que des grands espaces linéaires comme au Québec. Quant à Saty, ca semble être juste une marque, encore une fois sur 8 étages. On y où trouve d'ailleurs la seule boulangerie avec des baguettes!

Au 5e ou 6e étage de chez Parco, j'ai découvert un 100 yens Shop (Dollarama, en fait, un 90cent-ama). C'est génial quand tu dois meubler un appartement pour peu de temps! J'y ai trouvé tellement de choses utiles: poubelles, portes savon, crochets auto-collants, paniers, petites pots, tasses, tablette et un poêlon (à 100 yens!) pour un grand total de 1900 yens. Yeah!

J'ai un test de santé demain, obligatoire pour le travail, alors je ne peux rien manger et boire après 21h. Je suis allé à l'épicerie et j'ai acheté un fruit étrange? Quelqu'un peut me dire c'est quoi avant que je le mange?

dimanche 23 septembre 2007

Musique et souliers


Dimanche frais. O que c'est bon!

Je suis allé voir le NHK Symphony Orchestra à Bunkamura (quartier de Shibuya) qui jouait le 3e concerto de Rachmaninov de même que les Tableaux d'une exposition de Modeste Mussorgsky. C'était fabuleux. J'avais payé 4 500 yens (40$) et avait une place à l'arrière dans un coin au parterre. Je me suis approché de la scène à l'entracte ; un contrebassiste pratiquait. La prochaine fois, je paie 7 500 yens et je suis au centre! Ça vaut la peine.

À part ça, je suis allé à la boutique Sou-Sou, une compagnie de Kyoto qui ramènent au goût du jour de vieux éléments de la vie japonaise. L'intérêt de ma visite? Les jikatabi, un soulier où le gros orteil est séparé du reste, que portait surtout les paysans et les ouvriers. Ils sont géniaux et coûtent vraiment pas chers! 50$! Une aubaine. J'hésite encore sur le modèle: nouveau genre ou celui plus classique porté par les pousseurs de touk-touks (sur qui je les ai découverts la première fois). Je suis d'ailleurs allé à Asakusa, quelques heures, car on m'avait dit que ce serait là que j'en trouverais. J'ai demandé à un "pousseux", mais je n'ai pas trouvé, c'était sans doute fermé de toute façon, il était 19h!

Transport


Métro

Encore un aller-retour à Tokyo aujourd'hui. Ma carte de métro était encore vide à mon départ. J'ai l'impression de la remplir à toutes les fois! Oui, remplir, car ce n'est pas une passe de métro comme nous avons au Québec, c'est plutôt une carte sur laquelle on ajoute de l'argent, qui est déduit à chaque fois qu'on passe un péage. Ça descend vite. Le prix est fixé en fonction de la distance parcourue ; il y a un tarif minimum à payer et c'est possible d'ajuster la valeur du billet avant de sortir. On peut donc faire comme Gaël: payer le montant minimum, faire le voyage et une fois au bout vérifier combien il faut ajouter pour pouvoir sortir. Fait intéressant, ce n'est pas une carte avec bande magnétique, comme c'est le cas généralement, mais une carte de proximité. En apparence, rien de particulier, mais elle est détectée automatiquement quand on la passe près d'un détecteur. Ma carte de banque utilise la même technologie, de même que ma carte de cafétéria.

Les entrées et sorties du métro n'utilisent pas de tourniquet, mais plutôt deux petites portes, d'environ 30 centimètres de haut, à la hauteur de la taille, qui ouvrent et qui ferment à une vitesse impressionnante. Aucune difficulté à croire que le tourniquet ralentirait beaucoup trop la circulation aux heures de pointes. (Shinjuku reçoit 2 000 000 de visiteurs par jour.)

Les wagons des métros et trains de Tokyo son climatisés, ce qui aide beaucoup à supporter la quantité de gens. Il est le plus souvent bondé, quoique je n'ai toujours pas vu de pousseur, quoiqu'une fois avec Gaël, je crois qu'il y avait tellement de monde, qui tenait à la serre et qu'il ne touchait pas par terre!

Le métro de Tokyo a été privatisé en 1987, il est opéré par deux compagnies, mais les billets achetés permettent de passer de l'une à l'autre sans problème. D'autres lignes, comme celle qui se rend à Atsugi (chez moi) est propriété de compagnies privées, qui semblent posséder aussi des centre d'achats. On peut donc trouver le métro Odakyu sous le centre d'achats Odakyu à Shinjuku, de même que le métro Keio (qui a aussi une ligne d'autobus) sous le centre d'achats Keio. Un peu mêlant parfois. On trouve aussi, dans les grandes gares, toutes une panoplies de boutiques, cafés, et dépanneurs à l'intérieur des limites du métro. On pourrait sans doute y vivre sans problème!


Autobus

Les autobus n'acceptent que la monnaie exacte. On y trouve des machines à change qui prennent sans distinction billets et monnaie. On peut même mettre un billet de 10 000 yens (100$) sans problème. Encore une fois ici, on paie à la distance.

vendredi 21 septembre 2007

Les toilettes


Ça existe, ces toilettes avec un centre de contrôle couvert de boutons pour faire un tas de chose. Les légendes sont en japonais, évidemment. Les commandes les plus communes sont le siège chauffant et le jet nettoyant, version générale et version femme. Sérieux, je me demande comment ça fait pour faire bull's eye.

Mon expérience de toilettes a créé en moi le questionnement suivant:

Les toilettes automatiques sont-elles plus vertes que les toilettes régulières, parce qu'on utilise moins de papier? Si oui, combien de fois faut-il aller aux toillettes pour avoir un bilan verts plus positif pour la toilette automatique que pour la toilette régulière, en tenant compte de l'énergie nécessaire pour produire le papier de toilette et l'énergie nécessaire pour construire chacune des toilettes?

Western vs Japanese

Souvent, dans les endroits publiques, on a le choix entre les toilettes Western (non, ce n'est pas pour faire du rodéo, quoique justement, on peut s'asseoir dessus) et les toilettes Japonaises, communément appelées toilettes turcs. Mais c'est un modèle relativement hi-tech, évidemment. Je crois que je vais les garder pour les moments de force majeure.

Le Japon fermé et l'interprétation du regard fuyant


Les faits

Le Japon a été pratiquement fermé au monde entier de 1640 à 1853 (ère Edo). Aucun étranger n'est admis sur son sol, sous peine de mort. Le Japon entretient des relations diplomatiques avec la Corée et des échanges commerciaux avec la Chine et la Hollande. C'est tout. Les études hollandaises sont les seuls écrits scientifiques européens à ne pas être censurés.

C'est le commodre (64) Perry, à la tête d'une flotte de baleiniers demande au Japon de leur offrir un port d'accueil pour se ravitailler. Il réussit. Le Japon s'ouvre à nouveau sur le monde. Grâce aux études hollandaires, il n'est pas reculé par le tonnerre. Il se débrouille même plutôt bien. Il devient même une super-puissance; rival direct des États-Unis après la Première Guerre. Après la Seconde Guerre, le Japon est sous la tutelle exclusive des États-Unis. Il est aujourd'hui plus indépendant mais a tout de même une relation particulière avec les États-Unis.

(En passant, ces informations viennent de ma lecture de Un autre Japon de Niels Planel (merci papa!) un Français, étudiant en journalisme, qui est venu faire des stages au Japon. Très enrichissant.

Encore aujourd'hui, le Japon reçoit très peu d'immigrants. Juste pour vous donner une idée, le Japon a, officiellement accepté 315 demandes d'asile de 1982 à 2003 (comparativement à environ 25 000 par an(!) pour le Canada depuis 1997) et a accueilli environ 15 000 nouveau résidents en 2000, contre 214 000 pour le Canada.
Le Japon reçoit environ 6 millions de touristes par année, contre environ 18 millions au Canada (4 étrangers et 14 américains).
Ça vous donne une idée.


Mes observations

Au Québec, dans les université, la majorité des livres sont en anglais. On peut toujours trouver des revues et livres anglophones partout. Tout le monde ou presque parle ou comprend l'anglais (j'exclus Bégin ici). Ici, toute la documentation est en japonais. Il y a des revues et des livres partout, épiceries, dépanneurs, cafés; impossible de trouver quoique ce soit en anglais, sauf dans un gigamégamagasin de 8 étages à Tokyo. Je côtoie des livres en anglais au travail uniquement parce qu'il y a plusieurs stagiaires et qu'ils ont besoin de livres de référence et que c'est plus simple d'avoir des livres en anglais pour tout le monde.

Important à noter, je n'ai pas vérifié si les livres en japonais qu'ils ont sont des traductions ou des originaux. Ce serait intéressant à savoir.

Évidemment, pratiquement personne ne parle anglais. C'est possible de se faire vaguement comprendre par la police et par les gens travaillant aux centres d'information, quoique pas tout le temps. Aucune idée si les jeunes Japonais, qui étudient au Japon suivent des cours d'anglais.
Le comble? Même les gens qui travaillent dans les cafés internet ne comprennent que dalle!!! Pourtant, ailleurs dans la monde, si tu veux trouver quelqu'un qui parle anglais, c'est bien là!


Le regard fuyant maintenant

C'est simple, le Japonais moyen a jamais vu d'étranger. Il n'est probablement jamais sorti du Japon (des suppositions ici, ceux que je côtoie ne sont pas vraiment des Japonais moyens).

N'importe où je suis allé, on ne se comprends pas, on se parle en (ici exemple de la Pologne, parce que c'était le running gag) : anglo-franco-polono-mime. Tout le monde t'aide. C'est sûr que tu pars de n'importe quelle discussion avec une réponse, même partielle. Pas un regard fuyant stupide! Les mots ne marchent pas, un des deux va sortir un papier, va jouer une petite game de fait moi un dessin et ça va se terminer par un grand sourire des deux parties, une phrase incompréhensible du "lôcal" pis un "merci" baragouiné dans la langue locale pour l'autre. Pas ici. Tu continues à chercher ce que tu voulais ou tu cherches quelqu'un qui comprends un tantinet plus l'anglais.

Pour le français, oubliez ça. Sauf pour la sympathique vieille dame, qui avait appris le français, en France, il y a 25 ans et qui ne l'avait pas parlé depuis, qui nous a accostés, mon frère et moi à un concert. Charmante, rieuse. Un remontant! C'est juste après ça qu'on a volé 2 verres du Tokyo Opera City.

Ouille!


Oui, ouille! Je m'excuse aux yeux sensibles, ma maman avait raison, c'état bourré de faute ce que j'ai écrit hier! J'ai corrigé la majorité je crois bien. Vous pouvez relire si vous voulez! :-P

Pour ce qui est de la suite des messages, j'ai décidé que je ne ferais pas tout chronologiquement, parce que cela prendrait beaucoup de temps pour me rendre à aujourd'hui, alors les épisodes de mon arrivée seront entrecoupées de choses qui m'arrivent dans le présent-proche (ce qui ferait un excellent temps de verbe!).

Vous allez être capables de suivre, je vous fais confiance.

Pas facile!


Journée pas facile pour les athlètes québécois! Eh oui! Maintenant que j'ai internet, et que j'ai programmer mon ordi pour qu'il s'allume, ouvre Firefox à la page de la première chaine à 8h le matin. Seul défaut, je me réveille en écoutant 275 Allo...

Oh! et c'est un match nul avec les États-Unis! 1$ = 1$. Ebay here we come! :-)

jeudi 20 septembre 2007

Le regart fuyant japonais


La mise en situation:
Tu demandes quelque chose a un Japonais, qui évidemment ne parle pas anglais. Il fait non de la tête ; il a peut-être compris un ou deux mots d'anglais ; il te répond quelques mots de japonais ; tu fais un signe de "pas compris" ; il dit autre chose en japonais (peut-être même qu'il répète ce qu'il a dit) ; re-signe de pas comprendre et c'est LÀ!

Le regard:
Il regarde en l'air, généralement en haut à droite, tourne la tête vers une direction où tu n'es pas (oui, généralement il tourne la tête à droite, parce que s'il tournait la tête à gauche, il donnerait l'impression de te regarder d'un air bizarre, alors qu'on fait il ne te regarde PAS d'un air bizarre) et jette un regard de tant en temps vers toi et retourne aussitôt au plafond. Comme si il se disait: "Ok, si je fais ça assez longtemps, il va oublier pourquoi il est venu et il va s'en aller par lui-même." Tu le regardes faire son cirque (autruche) et tu te dis: "Il est vraiment en train de regarder ailleurs, là? Il réfléchit. C'est sûr qu'il réfléchit. À non, il ne réfléchit pas, il regarde vraiment ailleurs. Laisse faire." Et là tu t'en vas. Ça a marché finalement, mais tu es toujours.

Mon interprétation:
Dans le prochain message, ça en vaut un juste pour ça.

Travail en double


J'avais commencé à écrire des choses sur mon ordi, en prévision du moment où j'aurais internet. Je viens juste de m'en rendre compte. Le plus? J'écris la même chose! Le moins? J'écris en double.

Le travail, premières journées


Ryan et Brian, les deux Américains m'y ont conduit le premier matin. Environ 15 minutes à pieds et 6 minutes en vélo.

Le bureau
Au 22e étage du bâtiment le plus haut de Atsugi. On y a une vue splendide sur toute la ville, malgré le smog - vraiment intense le smog! - et on voit plus que bien le mont ??? (Ce n'est PAS le mont Fuji finalement!), à environ 6km - des pinottes. Notre bureau est un grand espace ouvert, avec des cubicules bas, où les stagiaires - environ 10 -, les managers, le département marketing et "engine" travaillent.
Quand dans les fichiers d'information ça disait: "dressing code: casual", ce n'était pas de la blague. Il n'y a que les Japonais d'un certain âge qui on la chemise blanche, sinon tous les stagiaires ou presque sont en t-shirt, jeans, pantalons, shorts, Crocs, etc. Fait à noter, le Japon est le pays des "bas dans les sandales" ; yeah! Je fais enfin partie de la gang!

L'accueil et le travail

J'ai été accueilli par Alvaro (Espagnol), qui est responsable technique des stagiaires et developpeur pour l'espagnol européen. Il m'a présenté à tout le monde, je dois vous avouer que j'ai n'ai pas retenu beaucoup de nom au premier tour - à l'inverse des premiers tours au hockey - et que je ne savais pas quoi dire. J'ai été témoin du premier regard fuyant japonais, une arme japonaise un peu trop utilisée je trouve; plus de détails dans le prochain message.

Comme le séjour de Matthieu ne chevauchait que de 2 jours le miens, je me suis lancé dans les exercices - ils ont un wiki avec des exercices pour se familiriser avec la compagnie, très pratique vu la quantité de stagiaires qu'ils recoivent - pour pouvoir comprendre ce dont il allait me parler avant de partir. Le fameux transfert de connaissances.

Je n'ai pas de détails particuliers à donner sur ces premiers jours, si ce n'est que je ne faisais pas vraiment les exercices - essentiellement écrire des scripts en Perl - mais je lisais tout. J'ai fait les exercices par la suite. Pour vrai, ça m'a pris une semaine.

Le transfert des connaisance s'est résumé à la lecture d'un power-point. Au moins, je comprenais ce dont il me parlait.

Mon chez moi


Premièrement, quand je suis arrivé, ça ne sentait pas bon. C'est beaucoup mieux maintenant que j'ai fait fonctionner l'air climatisé à fond la caisse, aéré un peu - mais pas trop parce que c'est beaucoup trop humide dehors - lavé le frigo et passé la balayeuse.

C'est assez grand, plus que ma chambre de résidence que j'avais à Sherbrooke.
Salle de bain, avec bain-douche, pour lequel ils m'avaient donné un rideau, encore dans son sac, trop court. J'ai du le rallonger avec des ficelles. Elle est entièrement faite de plastique, la salle de bain, comme si elle avait été faite d'un bloc puis encastrée dans le mur. Ma marraine aimerait, elle pourrait la nettoyer avec un compresseur à eau!

La pièce principale est de grandeur raisonnable; une télé avec des postes uniquement en japonais, un lit - pratiquement de camp - pour lequel ils donnent des matelas à ajouter dessus - très pratique quand on a de la visite - un bureau règlementaire, un frigo - qui était fermé et débranché depuis trop longtemps, avec de la moisissure verte à l'intérieur, c'est réglé maintenant - un micro-onde - là, je dois ouvrire une parenthèse: (

Le micro-onde est trans-genre. Oui, c'est un four aussi! Il y a un élément chauffant qui permettent de faire des toasts cuites à point en 6 minutes - une éternité qui permet de s'habiller pendant ce temps. J'ai découvert ça suite à une discussion sur le fait qu'on ne pouvait pas faire de gâteau.

Fermons la parenthèse: ) - une cuisine. C'est là que le bât blesse. La cuisine se résume à un lavabo et un bruleur au propane, sur lequel je faisais cuire mes toast avec 2 fourchettes (merci maman!). Pas d'autre espace. J'essais généralement de mettre ma planche à découper de travers pour avoir de l'espace où travailler, mais n'empêche que je dois tout nettoyer à mesure.

Et un garde-robe dans lequel je pourrais vivre tellement il est grand.

Vous trouverez des photos sur Picasa.

L'arrivée en sol japonais


Dans mon dernier - et premier - message sur mon arrivée au Japon, j'en étais à traverser le Rainbow bridge de Tokyo(ときょ en hirakana, plus de détails sur la langue plus tard).

L'autobus a ensuite traversé Tokyo. Là, vous vous dites: "Bah, l'autobus est sur une autoroute. Il traverse Tokyo, rien là." Faux, archi faux. Tellement de lumières, panneaux, signes, symboles, tours; j'avais l'impression d'être dans un monde 3d comme si l'autobus roulait devant un fond vert et que la ville était faite par ordinateur auteur, et que je pouvais la voir.

Je me suis rendormi ensuite, parce que Atsugi (厚木) c'est pas à la porte. L'autobus m'a déposé à une station et la une Japonaise plutôt rondelette est venue me demander: "Alexandre?". Petite marche, taxi, Youth Heim - où je vis. Elle était avec son chum et est partie voir si Matthieu, le Québébois était là. Elle est revenu avec Ryan, un américan du Texas, plutôt geek. Puis j'ai rencontré Mika, l'allemand.

Assez pour la première journée, je me suis presque effondré dans mon lit.

Allez-hop!


Êtes-vous prêts? Parce que là, j'ai du retard à reprendre! J'ai des histoires à raconter, des infos à transmettre! Je vous averti, il risque d'y avoir plusieurs messages avant que je sois à jour!

Je n'ai pas encore décidé - et je commence à l'instant - si je vais fractionner mes histoires en jours, en sujet, en aventures, en... ordre alphabétique? Vous verrez, bonne lecture.

Internet


Wahou! Premier message - d'une longue série! - provenant de l'internet de mon appartement - chambre serait plus exact!

Je dois retourner au travail. Plus de détails ce soir!

mercredi 19 septembre 2007

Vélo


J'ai un vélo, laissé par mon prédécesseur. Une vieille bécane noire au siège brun, une vitesse, panier de métal, cadenas inclus au vélo - il est circulaire et sur le montant arrière, tu fais juste le fermer à travers la roue arrière - que j'ai dû huiler avec de l'huile végétale, de même que la chaine. Mais le point important, c'est que je me suis rendu compte aujourd'hui que les freins étaient inversés! Le frein arrière est à gauche! De me rendre compte aussi qu'il est BEAUCOUP TROP bruyant - à devenir sourd, sans blague - alors je continue d'utiliser le frein avant, qui n'est pas parfaitement silencieux, mais permet de freiner sans m'écrouler de douleur à chaque fois.

Job


Je suis un des premiers à arriver au bureau! Incroyable n'est-ce pas? En fait, c'est pas que je suis un lève-tôt, c'est que je veux diviser ma journée de travail plus également de part et d'autre du dîner. Si je rentre à 9h - ce que je fais - mais journée se termine à 17h45, avec une pause pour dîner à midi. Si je rentre à 10h, comme la majorité des gens, je dois partir à 6h45 et ça me rend dingue les près de 6h de travail après dîner! Quoique ça me rend déjà dingue les 5 heures! Je ne me suis pas encore convaincu de rentrer à 8h toutefois...

mardi 18 septembre 2007

Plus que 2 jours


Plus que 2 jours avant que j'aie internet! Courage! Vous allez avoir des nouvelles pour votre argent si j'ai le temps d'écrire toutes les choses que j'ai prises en note et toutes les choses auxquelles je pense!
Lâchez-pas! (Et moi non plus!)

jeudi 13 septembre 2007

Nourriture


Voilà, mon frère est parti. Je suis allé le reconduire à la gare à 5h mardi matin. Il a dit qu'il serait bien resté s'il avait eu un vibraphone! :-)

Je me suis "fait" mon premier souper. En fait, j'ai fait ma première épicerie, finalement assez dispendieuse, parce que j'ai acheté le genre de choses qu'on achète dans les première épiceries: vinaigre, beurre, confiture, beurre de "pean", pseudo Nutella (moins bon, mais la texture est géniale! A la texture d'une mousse, ça s'étend comme un charme), et... sûrement autre chose.
Me suis acheté le nécessaire pour faire une salade, soit deux petits concombres - ils sont petits dans les 2 directions: courts et gros comme le diamètre de 2 crayons côte à côte, mais qu'est-ce qu'ils sont bons! - 4 tomates pour 4$ et un tronc de laitue romaine pour 2$ - assez pour deux salades et déjà propre!

Ça ne fait pas vraiment un repas, mais la salade était pour accompagner mes sushis. :-) Il était 20h et je mourais de faim.

Plus de détails sur la nourriture dans un prochain message! (Et je vous dis que j'ai beaucoup de choses à raconter sur la bouffe!)

samedi 8 septembre 2007

MontFuji


Coucou groupe!
Je suis maintenant a Kawaguchiko, ville a la base du Mont Fuji. Ca ressemble un peu a North Hatley ou Niagara Falls comme ambiance, c'est a dire qu'il n'y a pas grand chose a faire, a part l'attraction principale.
On a rencontre une francaise avec qui on a fait le tour du lac principal en velo. C'etait cool. Plus de nouvelles et de photos bientot.

vendredi 7 septembre 2007

Accès internet


Pour l'instant, je n'ai accès à internet qu'au bureau et mon frère n'a pas vraiment trouvé de "hot-points" ni de café internet. À l'appartement, si tout va bien, ils devraient installer internent gratuit d'ici à la fin septembre. D'ici là, il y a peu de chances que je mette des photos et que je donne des nouvelles souvent. Tenez-vous le pour dit!

Température


Chaud.
Je suis au bureau, il est 7h19 am et il faut chaud dans le bureau. Si je comprends bien, les Japonais commencent à travailler tard et terminent tard. Donc à 7h, comme maintenant, le bureau est complètement vide, il n'y a que la madame qui vide les poubelles et moi. Rapport avec la température? Il ferment l'air climatisé la nuit, pour économiser ; un geste qui les honore, mais qui fait que présentement j'ai vraiment très chaud.
Sinon la température extérieure est vraiment élevée et le taux d'humidité aussi.
Pour ceux qui s'inquiètent pour nous parce qu'ils sont entendu parler du typhon qui s'approchait du Japon, il est passé directement sur Atsugi, mais c'était décevant. Gaël et moi sommes même allés joueur au frisbee sous la pluie. Quelques bonnes bourasques mais rien pour arracher un tard. Vraiment décevant.
J'imagine que vous vous demandez pourquoi je suis si tôt au bureau s'il n'y a personne? C'est parce que je vais au mont Fuji avec Gaël ce soir et qu'on veut partir le plus tôt possible. Des nouvelles là-dessus bientôt.

jeudi 6 septembre 2007

Hanko, la suite


J'ai eu mon Hanko. C'est vraiment écrit frisbee dessus!
Imaginez, ils se sont servis de ça pour m'ouvrir un compte en banque! Wow... Le frisbee fait donc officiellement partie, au Japon du moins, de mon identité légale!

mardi 4 septembre 2007

Partielles (comme au Québec)


Bonjour,
Petites nouvelles. Je suis au travail, je n'ai pas accès à internet à la maison, parait que ça prend 1 mois avec tout le gossage. Je suis en réfléxion sur si ça vaut la peine ou non et je n'ai pas trouvé de café internet encore.
J'ai fait un très bon voyage qui a passé "vite" dans les derniers 777 d'Air Canada. Seul sur une allée dans la dernière rangée. Télévision individuelle avec une vingtaine de film. Nourriture plus que correct. 13h de vol, pour les intéressés.
Il n'y avait pas de mascotte aux douanes, mais j'ai croisé Robert Lepage (ouwah! Star système quand tu nous tiens!). Il m'ont fait passer dans une petite salle, j'ai eu un frisson pendant un instant, mais c'était juste pour vérifier mon papier de visa de travail. Rien de bien épeurant finalement.
J'avais rendez-vous avec mon frère à l'aéroport, il n'y était pas. J'ai téléphoné à mon contact (Osto! C'est une fille finalement! Moi qui lui donnait du "monsieur" (avec juste M. heureusement) gros comme le bras dans mes courriels...) en lui disant que je prendrais le bus de 17h... que j'ai manqué. Fort heureusement d'ailleurs, parce que mon frère est arrivé à 17h10!
Jasette, regardage de photo sur les bancs de l'aéroport. Puis donné rendez-vous le lendemain à Tokyo.
Cogné des clous de 1093289018273 pouces dans l'autobus, mais je me suis réveillé au moment où il traversait LE pont de Tokyo. Sérieusement... c'est irréaliste. À partir de là, j'étais vraiment ailleurs. Avant ça, c'était comme n'importe quel aéroport (un peu laid d'ailleurs).

... la suite un autre jour, on va souper au resto parce que le Québécois que je "remplace" part.

À bientôt!

lundi 3 septembre 2007

Arrivé


Ça y est j'y suis.
Plus de nouvelles bientôt parce que je suis au travail.
Tout va bien madame la marquise.