dimanche 19 avril 2009

Blanco Museum


Don Antionio Blanco est catalan, comme, Salvador Dali. Il a déménagé à Bali en 1952 et a marié une danseuse balinaise, évidement. Sa demeure fait maintenant office de musée. J'y suis allé d'abord parce que j'ai vu 3 de ses peintures/dessins au pas très intéressant Neka Museum. En fait, je crois que c'était des acryliques. Ça ressemblait un peu aux dessins de Toulouse Lautrec (j'aime bien Lautrec).
On arrive au musée en grimpant une côté assez abrupte (pouwah! J'étais en moto :-). L'entrée ("dispendieuse") était de 50 000 rp (5$). J'ai laissé ma caméra dans la moto, en me disant que c'était rien qu'un musée, qu'il n'y aurait rien à photographier. MEIN! Erreur! (Note à moi-même, et à TOUS les voyageurs, ayez TOUJOURS votre caméra avec vous, surtout quand vous pensez ne pas en avoir besoin).
D'abord, on arrive dans un sympathique jardin, puis dans un plus grand où M. collectionnait les oiseaux! Alors il y a une dizaine de cacatoès (C'est bien ça, le perroquet blancs?), des aras toutes sortes de couleurs, une grosse affaire noire, avec un gigantesque bec jaunâtre et une boule molle et bleu sous le "menton" et d'autres oiseaux de toutes les couleurs. Puis on arrive à l'entrée du "musée".

Elle est marquée par une gigantesque sculpture de pierre qui fait office de portail, C'est en fait la signature de Blanco, c'est son nom, dédoublé, comme dans un miroir pis renversé, ou quelque chose comme ça. En tous cas, ça a l'air cool. C'est parait-il la plus grosse signature au monde (qu'y disent). Après la volée de 15 marches (c'est sa date de fête, on entre dans le bâtiment rond, à 2 paliers + 3e fictif, avec les fenêtres. Le second palier est ouvert au centre, donc on voit jusqu'en haut, d'en bas. Et vice-versa. C'est... ... ... Les mots me manquent. Ça a pas rapport là. Et le fait que ça n'a pas rapport là le rend très intéressant!
C'est un endroit éminemment improbable.
Il y a de massifs piliers de faux marbre (béton), les murs sont rouges ou très foncées, il y a des tentures. En fait, pour vous donner une idée, le vrai nom du musée est le Blanco Renaissance Museum. Le gars était crackpot. Juste crackpot. Moins bon artiste que Dali, mais plus crackpot. Chose intéressante, presque tous les cadres sont différents et font partie de l'oeuvre. Parfois la peinture déborde sur le cadre. Ils sont parfois dorés, parfois en bois, parfois sculptés, parfois juste des planches ou des branches, parfois ont du tissus.

EDIT: Je viens de trouver une photo du bâtiment principal.

Il a peint surtout des femmes, surtout nues. Et là je vais vous faire un commentaire: elles ont toutes des poitrines magnifiques (c'était la même constante au Neka Museum). Alors à moi de me demander si c'est la réalité ou non. (J'ai pas vérifié). Mais juste après m'être posé la question, je tombe sur un article laminé, au pied d'un des peinture, de Simon Paine, l'article, intitulé Bali-a-breast. Et v'lan, voilà ma réponse! C'est vrai, les femmes ont de belles poitrines. Je vous résume ce que je me rappelle de l'article. Je vais essayer de trouver un lien avec l'article original. Voilà:

Il parait qu'une des choses qui a frappé l'imaginaire des Européens est ces photos de Bali où on voit toutes ces femmes torse nu. Ça c'était au début du siècle. Par la suite, les Hollandais sont débarqués sur l'île et le protectora hollandais à demandé à un certain docteur Gregor Krause de document ça. (Ça ne s'invente pas, des trucs comme ça). Alors le gars, pendant 2 ou 3 ans, en plus de soigner ses patients, il a prix des photos. Il en pris environ 4 000 donc certaines ont été publiées dans un livre à son retour en Hollande. Je n'ai pas pris le titre en notre. Il aura ausculté plus de 10 000 patients. Selon ses "analyses", une des raisons (autre que leur peau ait sûrement une bonne dose de collagène (ça c'est ma supposition)) pour lesquelles les Balinaises ont une si belle/généreuse/ferme poitrine est l'exercice quotidien de lever et descendre des charges pour les mettre sur leur tête. Oui, les Balinaises transportent les charges sur leur tête. Les Balinais aussi d'ailleurs.

C'était ce que je me rappelle de l'article. Là, je vous vois venir avec vos questions: "Mais dis-moi, pourquoi est-ce que les Ougandaises/Soudanaises/Kenyanes n'ont pas de belles poitrines?!". L'article ne le précisait pas, mais je dirais que c'est parce que les Balinaises mangent à leur faim ;-) Probablement une bonne dose de poisson, beaucoup de riz, de la viande. Sérieusement, ils ont du riz "en veux-tu en v'la", la mer est partout pis c'est tellement vert les animaux ont l'air en santé. En plus l'humidité doit être excellente pour la peau.

Bon bon, c'est assez. Je n'avais pas vraiment prévu que ça tournerait en un aussi long message sur les seins...

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