dimanche 23 septembre 2007

Transport


Métro

Encore un aller-retour à Tokyo aujourd'hui. Ma carte de métro était encore vide à mon départ. J'ai l'impression de la remplir à toutes les fois! Oui, remplir, car ce n'est pas une passe de métro comme nous avons au Québec, c'est plutôt une carte sur laquelle on ajoute de l'argent, qui est déduit à chaque fois qu'on passe un péage. Ça descend vite. Le prix est fixé en fonction de la distance parcourue ; il y a un tarif minimum à payer et c'est possible d'ajuster la valeur du billet avant de sortir. On peut donc faire comme Gaël: payer le montant minimum, faire le voyage et une fois au bout vérifier combien il faut ajouter pour pouvoir sortir. Fait intéressant, ce n'est pas une carte avec bande magnétique, comme c'est le cas généralement, mais une carte de proximité. En apparence, rien de particulier, mais elle est détectée automatiquement quand on la passe près d'un détecteur. Ma carte de banque utilise la même technologie, de même que ma carte de cafétéria.

Les entrées et sorties du métro n'utilisent pas de tourniquet, mais plutôt deux petites portes, d'environ 30 centimètres de haut, à la hauteur de la taille, qui ouvrent et qui ferment à une vitesse impressionnante. Aucune difficulté à croire que le tourniquet ralentirait beaucoup trop la circulation aux heures de pointes. (Shinjuku reçoit 2 000 000 de visiteurs par jour.)

Les wagons des métros et trains de Tokyo son climatisés, ce qui aide beaucoup à supporter la quantité de gens. Il est le plus souvent bondé, quoique je n'ai toujours pas vu de pousseur, quoiqu'une fois avec Gaël, je crois qu'il y avait tellement de monde, qui tenait à la serre et qu'il ne touchait pas par terre!

Le métro de Tokyo a été privatisé en 1987, il est opéré par deux compagnies, mais les billets achetés permettent de passer de l'une à l'autre sans problème. D'autres lignes, comme celle qui se rend à Atsugi (chez moi) est propriété de compagnies privées, qui semblent posséder aussi des centre d'achats. On peut donc trouver le métro Odakyu sous le centre d'achats Odakyu à Shinjuku, de même que le métro Keio (qui a aussi une ligne d'autobus) sous le centre d'achats Keio. Un peu mêlant parfois. On trouve aussi, dans les grandes gares, toutes une panoplies de boutiques, cafés, et dépanneurs à l'intérieur des limites du métro. On pourrait sans doute y vivre sans problème!


Autobus

Les autobus n'acceptent que la monnaie exacte. On y trouve des machines à change qui prennent sans distinction billets et monnaie. On peut même mettre un billet de 10 000 yens (100$) sans problème. Encore une fois ici, on paie à la distance.

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